Réactions indignées autour de l'affaire du bébé rom de Champlan
Manuel Valls a dénoncé ce dimanche le refus d'inhumation d'un bébé rom dans le cimetière de Champlan, dans l'Essonne -dont le maire nie avoir pris la décision-, y voyant "une injure à ce qu'est la France ". "Refuser la sépulture à un enfant en raison de son origine: une injure à sa mémoire, une injure à ce qu'est la France" , écrit le Premier ministre sur son compte Twitter.
Refuser la sépulture à un enfant en raison de son origine : une injure à sa mémoire, une injure à ce qu'est la France. #Champlan #Essonne
— Manuel Valls (@manuelvalls) January 4, 2015
Le Défenseur des droits, Jacques Toubon, s’est dit lui "boulevers é" et "stupéfait " par les premiers éléments de cette affaire. Il décidera s’il se saisit du dossier après avoir pris connaissance de l’ensemble des positions. Jacques Toubon a souligné sur France Inter que "la question des discriminations devant la mort " a déjà été prise en compte par le Défenseur ces dernières années.
Perdre un bébé est un chagrin universel. Se voir refuser, pour lui,une sépulture est une inhumaine humiliation. #Champlan #honte
— laurence rossignol (@laurossignol) January 3, 2015
Ce dimanche, le maire de Champlan Christian Leclerc (divers droite) a nié avoir refusé l'inhumation de la petite Maria Francesca, dénonçant une "mauvaise interprétation".
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