Recul de la mortalité infantile : 'C'est une très bonne nouvelle", "il faut renforcer ces efforts", assure l'Unicef

Invitée, mercredi, sur franceinfo, la directrice de la communication et du plaidoyer d'Unicef France se félicite du recul de la mortalité infantile.
Article rédigé par franceinfo
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Un infirmier prend en charge un enfant souffrant de malnutrition, le 5 juillet 2020, dans la province de Hajjah (Yémen). (ESSA AHMED / AFP)

Le recul de la mortalité infantile dans le monde, constaté dans un rapport de l'ONU publié, mercredi 13 mars, est "une très bonne nouvelle", salue sur franceinfo Lucile Grosjean, directrice de la communication et du plaidoyer d'Unicef France. Selon ce rapport, le nombre d'enfants décédés avant leur cinquième anniversaire est tombé à un niveau historiquement bas, passant pour la première fois sous la barre des cinq millions en 2022.

Pour l'Unicef, cela "démontre que lorsqu'on investit dans la santé, dans le soutien aux professionnels de santé et aux agents communautaires, ça fonctionne". La directrice de la communication et du plaidoyer d'Unicef France explique que ces progrès sont en effet dus "au soutien des gouvernements", à "la formation des professionnels de santé et des agents communautaires qui vont dans les plus petits villages pour que les enfants et les mères aient accès à des soins de santé".

"L'importance de maintenir des systèmes de santé en place dans ces zones"

Lucile Grosjean rappelle tout de même que 4,9 millions d'enfants de moins de 5 ans sont morts il y a deux ans, soit un décès toutes les six secondes. "Entre 2000 et 2022, 221 millions d'enfants sont morts, c'est trois fois la population française", dénonce-t-elle. La directrice de la communication et du plaidoyer à l'Unicef France met également en avant les fortes inégalités qui persistent entre les pays. "Les enfants qui sont nés dans un environnement fragile ou dans une zone de conflit sont trois fois plus susceptibles de mourir avant l'âge de 5 ans", déplore-t-elle. Elle insiste donc sur "l'importance de maintenir des systèmes de santé en place dans ces zones".

Face à ce constat, elle appelle à "maintenir et renforcer les efforts pour qu'il n'y ait plus aucune de ces morts évitables, ou en tout cas le moins possible". Ces morts sont considérées évitables car les grandes causes de cette mortalité infantile restent les complications liées à la naissance, les maladies respiratoires, le paludisme et la diarrhée. La directrice de la communication et du plaidoyer à l'Unicef France juge donc "fondamental d'avoir des sages-femmes" et de réaliser "les accouchements dans un milieu médical" pour aider les femmes à accoucher en toute sécurité.

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