Chrétiens d'Orient : l'affaire jugée mercredi au TGI de Paris
La RATP a censuré l'affiche d'un concert au profit des Chrétiens d'Orient. Depuis une semaine l'affaire fait polémique.
La RATP ne veut pas que le nom des Chrétiens d'Orient soit mentionné sur les affiches d'un concert à leur profit. Une censure au nom de la laïcité qui suscite de nombreuses réactions depuis une semaine. La RATP a depuis proposé un compromis. Mais celui-ci ne satisfait personne.
"La question des chrétiens d'Orient n'est pas qu'une question religieuse. C'est une question fondamentale de défense des droits de l'Homme", note Patrick Karam, président de la coordination Chrétiens d'Orient en Danger.
Manuel Valls réagit
Il y a quelques jours, la RATP a expliqué sa décision dans un communiqué, précisant qu'elle "prohibe toute publicité présentant un caractère politique ou confessionnel, conformément à l'obligation de neutralité du Service public".
Après la polémique, Manuel Valls n'a pas tardé à réagir. Sur Twitter, le Premier ministre a écrit : "Aucune hésitation ! Il faut dire son soutien aux chrétiens d'Orient, victimes de la barbarie". L'affaire sera jugée mercredi 8 avril au Tribunal de grande instance de Paris.
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