: Vidéo Arrêté anti-burkini invalidé : "Une décision qui a vocation à faire jurisprudence", selon l'avocat de la LDH
Patrice Spinosi, avocat de la Ligue des droits de l'homme (LDH), qui avait saisi le Conseil d'Etat, a fait sa déclaration devant la presse à sa sortie, vendredi.
La plus haute juridiction administrative française a mis un coup d'arrêt, vendredi 26 août, aux interdictions du burkini sur les plages. Cette décision "aura vocation à faire jurisprudence", s'est félicité Patrice Spinosi, avocat de la Ligue des droits de l'homme, qui avait saisi le Conseil d'Etat.
"Une atteinte à la liberté de religion"
"Le Conseil d'Etat a répondu qu'il y a une atteinte disproportionnée à la liberté de religion. Il n'y avait pas d'éléments suffisamment caractérisés d'un trouble à l'ordre public", a déclaré aux journalistes l'avocat à sa sortie de l'audience. Pour l'avocat de cette association, les maires devront lever d'eux-mêmes les arrêtés qui, sinon, seront suspendus par les juridictions locales. "C'est une décision de principe, une décision qui aura vocation à faire jurisprudence" a-t-il ajouté.
"Le Conseil d'Etat n'est pas entré dans l'interrogation de savoir s'il s'agissait d'un burkini ou d'un voile, le Conseil d'Etat a considéré qu'il y avait une interdiction de porter des signes religieux et que cette interdiction n'était pas justifiée" a précisé l'avocat.
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