Sarkozy veut réformer l'hospitalisation psychiatrique
Nicolas Sarkozy veut montrer qu'il est sur tous les dossiers : à chaque nouveau drame, une réforme associée en préparation. Dans l'émotion de l'agression mortelle perpétrée hier en Isère par un déséquilibré mental, le président a convoqué les ministres Michèle Alliot-Marie (Intérieur), Rachida Dati (Justice) et Roselyne Bachelot (Santé) à l'Elysée dans l'après-midi. Agir vite, c'est le crédo du chef de l'Etat : il a donc chargé les trois ministres "de préparer sans délai une réforme en profondeur du droit de l'hospitalisation psychiatrique".
La réforme sera "destinée notamment à mieux encadrer les sorties des établissements, à améliorer la surveillance des patients susceptibles de représenter un danger pour autrui, dans le cadre notamment de la création d'un fichier national des hospitalisations d'office, ainsi qu'à clarifier le partage des compétences administratives dans le pilotage de ces dossiers".
L'Elysée a par ailleurs confirmé qu'une infomation judiciaire avait été ouverte et a annoncé le lancement d'une enquête de l'Inspection Générale des Affaires Sociales, "qui rendra ses conclusions dans les soixante-douze heures". Une enquête pour "déterminer les responsabilités de ce drame dans la perspective de sanctions éventuelles".
Anne Jocteur Monrozier, avec agences
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