Sciences Po Paris bloqué : de vives tensions ont éclaté devant l’établissement
Devant Sciences Po Paris, on a pu observer des cris et des bousculades, dans l'après-midi du vendredi 26 avril. Des militants pro-israéliens se sont retrouvés devant l’établissement afin de faire face aux étudiants pro-Palestine qui occupent l’école. Certains étaient masqués et cagoulés. Entre les deux camps, les forces de l’ordre se sont interposées sans violence. Un peu plus tôt dans la journée, la rencontre entre le comité pro-Palestine et l’administration de Sciences Po n’a pas abouti. La cinquantaine d’étudiants a donc décidé de la poursuite du blocage, commencé la veille.
L’évacuation de la rue Saint-Guillaume ordonnée
Les élèves demandent que la direction de l’école condamne les agissements d’Israël. "C’est important de venir soutenir ce mouvement parce qu’on estime que Sciences Po ne devrait pas céder à cette grande vague autoritaire, mais plutôt être à l’avant-garde d’une forme de résistance", confie l’un d’entre eux. La candidate insoumise aux européennes, Rima Hassan, est venue soutenir les étudiants. De son côté, le préfet de police a ordonné l’évacuation de la rue Saint-Guillaume, où se trouve Sciences Po Paris.
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