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Hébergement d'urgence : Plus de 650 personnes dont 200 enfants n'ont pas pu être pris en charge

Les températures ont fortement chutées, depuis le début de la semaine. Pour Eric Pliez, président du Samu social de Paris, cet hiver pourrait être le pire, depuis longtemps, pour les sans-abrI.

Article rédigé par franceinfo
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Un sans abri dormant dehors, le 28 octobre 2012. (THOMAS COEX / AFP)

Depuis le début de la semaine, les températures ont fortement chutées. Dans une tribune, publiée dans le journal Le Monde, Eric Pliez, président du Samu social de Paris, explique que cet hiver pourrait bien être le pire, depuis longtemps, pour les sans-abri.

"Le nombre de personnes à la rue ne cesse d'augmenter et nous sommes inquiets au regard des chiffres que nous avons. Hier soir, c'est plus de 650 personnes que nous n'avons pas pu prendre en charge. Parmi elles, 200 enfants", a expliqué jeudi 1er décembre sur franceinfo Eric Pliez. "Des gens ont renoncé à appeler faute de places. Nous manquons de places."

"2 800 places d'hébergement en Ile-de-France, ce n'est pas suffisant"

Les 2 800 places d'hébergement, en Ile-de-France, "ce n'est pas suffisant et ça tarde à se mettre en place. Sur Paris, on annonce près de 1 000 places, mais dans les faits c'est 200 places qui sont réellement installées, 400 qui le seront en fin de semaine. Il faut accélérer l'installation de ces places."

Eric Pliez a regretté "un manque d'anticipation globale et un débordement de la demande dû à l'explosion de la précarité." Les migrants viennent s'ajouter aux sans-abri déjà présents. "C'est une nouvelle donnée qui est prise en compte de manière différenciée. L'organisation parisienne est faite pour théoriquement faire face à cette demande."

Pour le président du Samu social de Paris, il existe plusieurs solutions pour trouver des sites d'hébergement. Il lance "un appel à tous les bailleurs institutionnels, qu'ils soient publics ou privés, pour mettre à la disposition des associations des bâtiments. Les associations savent très bien occuper de manière temporaire des bâtiments, et partir en temps utile quand un programme de travaux démarre."

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