Aviation : au Royaume-Uni, la restauration des iconiques Spitfires prend son envol

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Le Spitfire, avion de chasse britannique de la Seconde Guerre mondiale, s’arrache toujours. Un atelier près de Cambridge, spécialisé dans la restauration de ces avions, croule sous les commandes. Ses clients : de riches passionnés prêts à mettre 3,5 millions d’euros pour assouvir un rêve d’enfant.
Aviation : au Royaume-Uni, la restauration des iconiques Spitfires prend son envol Le Spitfire, avion de chasse britannique de la Seconde Guerre mondiale, s’arrache toujours. Un atelier près de Cambridge, spécialisé dans la restauration de ces avions, croule sous les commandes. Ses clients : de riches passionnés prêts à mettre 3,5 millions d’euros pour assouvir un rêve d’enfant. (France 2)
Article rédigé par France 2 - M. Septembre, C. Madini, L. Soudre
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Le Spitfire, avion de chasse britannique de la Seconde Guerre mondiale, s’arrache toujours. Un atelier près de Cambridge, spécialisé dans la restauration de ces avions, croule sous les commandes. Ses clients : de riches passionnés prêts à mettre 3,5 millions d’euros pour assouvir un rêve d’enfant.

Au-dessus des falaises du sud de l'Angleterre, souffle comme un vent de nostalgie. Les Spitfires ont beau avoir 80 ans au compteur, ils survolent les côtes comme au jour du Débarquement. Pour monter à bord, les passionnés devront compter entre 3 500 et 8 800 euros selon la durée. Mais pour les descendants des vétérans, ces vols ont une valeur inestimable. 

4 millions d’euros pour restaurer un Spitfire

Inventés à l’aube de la Seconde Guerre mondiale, plus de 20 000 Spitfires ont sillonné le ciel pendant le conflit. Sur le front, beaucoup ont été détruits, bombardés ou perdus en mer. Plus d'une cinquantaine sont en état de voler. Avant que ces géants retrouvent le ciel, il faut les restaurer. Un hangar à Cambridge s’est spécialisé dans les rénovations de Spitfires. Pour la plupart des épaves, seules 10% à 30% des pièces peuvent être conservées. Coût de la restauration : plus de 4 millions d’euros. Mais la demande n’a jamais été aussi forte depuis 30 ans. Quelque 200 épaves attendraient toujours d’être déterrées.  

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