Seconde Guerre mondiale : le village du Fanget se souvient
Maxime Allouch avait 9 ans en 1943 quand sa famille échappe de peu à une rafle. Confié à l'Oeuvre de secours aux enfants, il atterrit dans un chalet avec ses deux frères. Quatre-vingts ans plus tard, le nonagénaire revient au chalet dont il ne reste aujourd’hui que les fondations et une cheminée en brique. “Ça fait tout drôle. Tout a changé, il n’y a plus la même nature”, commente Maxime Allouch, très ému.
"J'étais le chouchou"
“À part une petite chose qu’on nous a fait faire en pleine nuit, on soupçonnait que la milice allait passer, alors on nous a fait descendre dans les bois deux par deux, se souvient-il. Mais moi, je n’ai rien à dire, j’étais le chouchou.” Du printemps 1943 à la Libération, une douzaine d’enfants juifs vont être cachés dans cette auberge de jeunesse. Une histoire un peu particulière, car elle s’est bien terminée, ce qui n’est pas le cas partout.
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