Le gouvernement veut empêcher l'utilisation des avertisseurs de radars
Beaucoup d'automobilistes sont équipés d'avertisseurs de radars. Des applications qui permettent de se prévenir contre les contrôles routiers, intolérable pour le ministre de l'Intérieur. Un décret vise donc à les interdire.
Interdire les signalements de radars pour ne pas aider les criminels en fuite. Pour "40 millions d'automobilistes", l'argument est fallacieux. "On est en train d'utiliser des prétextes pour faire croire que c'est une nécessité de les interdire au nom de la sécurité des Français, mais ce n'est pas le cas. On veut juste les interdire pour flasher plus sur les routes et faire encore plus d'argent sur les radars", s'indigne Pierre Chasseray, délégué général de l'association.
Mesure indispensable pour lutter contre la mortalité routière
Dans un projet de décret publié hier, le gouvernement propose de rendre inactifs les outils permettant de localiser les contrôles des forces de l'ordre sur les bords des routes. L'interdiction prendrait effet lors de contrôles dits "sensibles". Ce serait en cas de terrorisme, de crime organisé, de recherche de détenus évadés, d'alerte enlèvement ou d'actions de sécurité routière. Elle serait applicable dans un périmètre de 20km et pour 24 heures au maximum. Pour certaines associations, la mesure est indispensable pour lutter contre la mortalité routière, car les radars demeurent un outil efficace pour limiter les excès de vitesse.
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