Cet article date de plus de neuf ans.

Près d'un Français sur trois admet avoir déjà conduit avec une alcoolémie trop élevée

Près d'un tiers des sondés avoue aussi être monté dans la voiture d'un conducteur dépassant le taux légal.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Un contrôle d'alcoolémie à Ancenis (Loire-Atlantique). (ALAIN LE BOT / PHOTONONSTOP / AFP)

"Boire ou conduire, il faut choisir", intime le slogan de la sécurité routière. Pour près d'un Français sur trois, le choix ne serait pas complètement fait, selon une étude publiée vendredi 12 décembre par les associations Prévention routière et Assureurs prévention. Quelque 29% des sondés admettent avoir déjà pris le volant en pensant avoir un taux d'alcoolémie supérieur au seuil légal de 0,5 g d'alcool par litre de sang.

Par ailleurs, 27% des personnes interrogées affirment être déjà montées dans un véhicule en pensant que le conducteur avait dépassé le taux autorisé. Selon cette enquête intitulée "Sorties, alcool et conduite : les Français prennent trop de risques", une très grande majorité de Français (70%) sortent au moins une fois par mois.

De "fausses solutions"

Lors de ces sorties, la consommation d'alcool est très répandue (83%), mais l'usage de la voiture ou d'un deux-roues à moteur l'est aussi : 78% des personnes interrogées utilisent ces véhicules pour s'y rendre et en revenir (49% en tant que conducteur et 29% en tant que passager). Et si un Français sur deux (51%) ne connaît pas le chiffre exact de la limite légale (0,5 g), 63% savent qu'elle correspond à deux verres d'alcool.

Parmi les solutions envisagées pour rentrer sans risque, 46% des sondés désignent un "capitaine de soirée" et 44% dorment sur place. Mais 41% des Français continuent d'envisager parfois des solutions "pas suffisamment fiables", voire de "fausses solutions", comme boire de l'eau ou du café, rouler lentement ou prendre des petites routes peu empruntées. Les Français interrogés craignent les accidents provoqués par un conducteur en état d'ivresse tout particulièrement lors du réveillon du jour de l'An (84%) et des retours de discothèque (81%).

 

* Cette étude a été menée auprès d'un échantillon de 6 774 personnes représentatif de la population française âgée de 18 à 64 ans, interrogées par internet entre le 31 octobre et le 13 novembre 2014 selon la méthode des quotas.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.