Proposition de loi contre les rodéos urbains : jusqu'à trois ans de prison, dès "le courant de l'été"
Le maire de Viry-Châtillon, à l'origine de la proposition de loi contre les rodéos urbains étudiée mercredi à l'Assemblée nationale, estime sur franceinfo que les sanctions sont aujourd'hui trop faibles.
Alors que l’Assemblée nationale examine, mercredi 4 juillet, la proposition de loi renforçant la lutte contre les rodéos urbains, le maire à l'origine de ce texte, Jean-Marie Vilain, estime sur franceinfo que "l'infraction est pour le moment très limitée". Ces rodéos rassemblent plusieurs dizaines de personnes qui font des roues arrière sur des motos ou des scooters.
L'élu Les Centristes de Viry-Châtillon ne veut pas prendre le risque de voir une mère venir lui dire qu'elle va "organiser une marche blanche parce que son gamin s'est fait renverser par un scooter qui roulait comme un fou. Ce n'est pas possible d'accepter ça." Le maire cite l'exemple d'adolescents "qui font des roues arrière, sans casque, en pleine ville, à la sortie d'une école ou d'une crèche."
Vers une mise en application rapide
Le texte a été voté à l'unanimité par la commission des lois de l'Assemblée nationale. Il passe en première lecture ce mercredi. "J'ose espérer qu'on puisse commencer" à mettre cette loi en application "dans le courant de l'été". Les sanctions prévues seront très fortes : "15 000 euros d'amende, un an d'emprisonnement, cela peut monter jusqu'à 30 000 euros et deux ans si c'est commis en réunion et si c'est sous l'emprise de stupéfiants ou d'alcool c'est 45 000 euros et trois ans de prison."
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