Rodéos sauvages : un collectif d’habitants marseillais obtient 10 000 euros de dommages et intérêts
L’État a été condamné à 10 000 euros de dommages et intérêts à cause de son inaction concernant les rodéos sauvages dans les quartiers nord de Marseille. Un collectif d’habitants avait porté plainte et a finalement eu gain de cause.
La vie des riverains des quartiers nord de Marseille est devenue insupportable à cause des rodéos sauvages. Après avoir porté plainte il y a deux ans, un collectif d’habitants vient d’avoir gain de cause : l’État a été condamné à 10 000 euros de dommages et intérêts pour son inaction. "On sent que ce n’est pas que du sport mais aussi l’envie de rappeler leur existence et de déranger les autres", raconte une riveraine, Nathalie Lafon.
La loi anti-rodéos peu appliquée
Cette année, avec le confinement, le nombre de rodéos sauvages a bondi de 15 %. Il existe pourtant une loi spécifique anti-rodéos qui prévoit jusqu’à cinq ans de prison et 75 000 euros d’amende. Mais elle est rarement appliquée, même dans les cas les plus graves. "Il faut qu’on ait des condamnation fermes. La justice ne condamne pas assez, on ne peut pas sortir du tribunal quand on a tué quelqu’un", estime Catherine Osson, députée LREM et rédactrice de la loi anti-rodéos.
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