Transports : vélos, voitures, trottinettes et piétons, une cohabitation parfois difficile
La cohabitation est souvent difficile entre automobilistes, cyclistes et piétons, que ce soit en ville ou à la campagne. Les tensions sont croissantes et les accidents en hausse.
Entre les voitures et les vélos, la cohabitation est souvent difficile. Alors la rue devient un champ de bataille, où les tensions sont croissantes, tout comme les incivilités, les insultes et les accidents. Chaque partie se rejette souvent la faute. "Il faut faire super attention, avoir les yeux montés sur rotules pour pouvoir gérer devant et derrière", estime un cycliste. "Ils roulent à contre-sens, ils sortent de nulle part, c’est très compliqué", répond un automobiliste.
Le nombre de vélos en hausse
En Isère, trois cyclistes ont été percutés par une voiture. "Leur souhait, c’était de nous rentrer dedans, ils voulaient en découdre. À la base, ils voulaient se battre", raconte Antoine. Hors agglomération, le risque est encore plus grand, avec des chocs violents voire mortels, car la vitesse des voitures est plus rapide que dans les villes. Mais dans ces localités, le nombre de vélos a augmenté de 31% depuis 2019. Chacun doit se partager la chaussée, y compris avec les piétons ou les trottinettes, par exemple. "L’automobiliste considère la route comme étant la sienne. Il faut pouvoir s’attendre à avoir un vélo, une trottinette et dans ce cas particulier, il faut des contrôles particuliers", avance Me Michel Benezra, avocat spécialiste en droit routier et dommages corporels.
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