: Vidéo "Envoyé spécial". La route de la mort
La Route Centre-Europe Atlantique, surnommée "la route de la mort", est l’un des axes les plus fréquentés et les plus meurtriers de France. Pourquoi les pouvoirs publics sont-ils si lents à réagir ? Un reportage d'"Envoyé spécial".
Le 8 janvier 2017, un car transportant 32 passagers portugais fait une embardée sur une nationale de Saône-et-Loire. Bilan : 4 morts et une vingtaine de blessés. Quelques mois plus tôt, 12 personnes décèdent dans un tragique accident de minibus sur cette même nationale.
Depuis des années, la RCEA, la Route Centre-Europe Atlantique, est surnommée "la route de la mort" : c’est l’un des axes les plus fréquentés et les plus meurtriers de France. En cause, des infrastructures inadaptées : de longues portions ne comportant qu’une seule voie de circulation dans chaque sens malgré la fréquentation, pas de glissière de sécurité, peu d’aires d’arrêt d’urgence.
Riverains et politiques se mobilisent
Pourquoi les travaux décidés depuis des années avancent-ils si lentement, malgré des accidents à répétition ? Pourquoi les investissements de l’Etat tardent-ils ? Comment vit-on le long de l’une des routes les plus dangereuses de France ? Les familles de victimes, les riverains et les politiques locaux se mobilisent. Ils ne comprennent pas la lenteur des pouvoirs publics alors que des vies sont en jeu.
Un reportage de Paul Sanfourche, Vincent Piffeteau et Marielle Krouk, diffusé dans "Envoyé spécial" le 13 avril 2017.
A la demande de Fabrice Jacquemard, père de Louis, décédé sur la RCEA le 11 décembre 2015, le magazine se fait le relais de l’association Un but pour Logan, qui œuvre pour la sensibilisation des parents au don d’organes chez les enfants.
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