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Vidéo La réalité sur le tamponnage utilisé par la police anglaise

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“Il faut autoriser le contact tactique comme à Londres ! Ça va bien les calmer, ces voyous.” En Angleterre, pour arrêter les deux-roues, les policiers ont recours à ce qu’ils appellent la “technique de tamponnage”. En France, nombreux sont ceux qui réclament la généralisation de cette technique pour lutter contre les “rodéos urbains”.
VIDEO. La réalité sur le tamponnage utilisée par la police anglaise. “Il faut autoriser le contact tactique comme à Londres ! Ça va bien les calmer, ces voyous.” En Angleterre, pour arrêter les deux-roues, les policiers ont recours à ce qu’ils appellent la “technique de tamponnage”. En France, nombreux sont ceux qui réclament la généralisation de cette technique pour lutter contre les “rodéos urbains”.
Article rédigé par Brut.
France Télévisions

“Il faut autoriser le contact tactique comme à Londres ! Ça va bien les calmer, ces voyous.” En Angleterre, pour arrêter les deux-roues, les policiers ont recours à ce qu’ils appellent la “technique de tamponnage”. En France, nombreux sont ceux qui réclament la généralisation de cette technique pour lutter contre les “rodéos urbains”.

En Angleterre, ce sont principalement les unités “scorpions” qui sont formées à cette technique de tamponnage. Mais là-bas, cette méthode n’est pas utilisée pour contrer le “rodéo urbain” mais pour répondre à l’augmentation du vol à l’arraché en deux roues. En 2018, dès l'application de la technique du tamponnage dans le pays, l'Angleterre a observé une baisse de 36% des délits en scooter par rapport à l’année précédente. 

"On n'a pas le droit de les pourchasser

Bien que la technique de tamponnage se soit développée en Angleterre, son utilisation reste rare. Entre avril 2020 et avril 2021, la police londonienne a effectué 17 tamponnages sur des deux-roues et 48 sous d’autres véhicules. En France, en cas de chute du conducteur, c’est la responsabilité des policiers qui est engagée.

"On n'a pas le droit de les pourchasser pour une raison essentielle : c'est que tout d'abord, on ne peut pas compromettre la sécurité de l'auteur du rodéo, qui forcément va prendre des risques, il va prendre des risques pour lui-même et aussi pour les usagers de la route, et les collègues eux-mêmes vont prendre des risques pour interpeller l'individu”, explique une commissaire adjointe. Pourtant en France, beaucoup souhaiteraient avoir recours à cette technique pour lutter contre le “rodéo urbain”, passible d’un an de prison et 15 000 euros d'amende.

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