Seita : accord entre la direction et les syndicats sur le plan social
Avis favorable "à l’unanimité " même si les discussions ont été tendues. Ce mercredi, la direction et les syndicats de Seita, filiale du groupe britannique Imperial Tobacco, sont parvenus à un accord sur le plan social. Selon la CGT, syndicat majoritaire, les mesures d’accompagnement du plan présentées par le cigarettier ont été acceptées.
La réunion a duré toute la journée et il s'agissait du dernier rendez-vous avant le plan unilatéral. L’entreprise s’est finalement engagée à verser des indemnités supplémentaires de licenciement égales à 1,5 mois par année d'ancienneté et permet une préretraite d'entreprise dès 52 ans avec 70% du salaire garanti.
Le Comité central d'entreprise, convoqué à Paris par la direction, a rendu un avis "favorable à l'unanimité " des votants (CGT, Unsa et CFE-CGC), fidèle à la demande "de la très grande majorité des salariés ", a indiqué à l'AFP Éric Comparot, délégué central CGT. Un peu plus tôt, le ministère du Travail François Rebsamen avait prévenu les syndicats que l'Etat ne pourrait rien faire. "Le ministère confirme son impuissance à empêcher les licenciements boursiers ", à l'origine du plan social selon les syndicats.
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En tout, 366 emplois vont être supprimés et l’usine de Carquefou, près de Nantes, va fermer. L’annonce de la fermeture de ce site avait été faite en avril dernier. La direction expliquant que l’entreprise faisait face à des "difficultés " sur "les marchés européens et français ". En trois ans, les "résultats " de Seita ont chuté "de 25% ". L’usine de Loire-Atlantique produisait plus de douze milliards de cigarettes, notamment des Gauloises blondes, News et JPS.
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