Toujours moins de "Pavillons bleus" en France

Cela vous fait peut-être sourire, mais les labels "Village fleuri", "Pavillon bleu" et autres du même genre sont pris très au sérieux par les communes concernées. Un gage de respect des valeurs environnementales et des beautés de la nature. Pensez-y cet été si votre enfant abandonne son emballage de glace au milieu d'une rangée d'hortensias.

Aujourd'hui a donc été décerné le Pavillon bleu à 78 communes (dont trois d'outremer) et 242 plages, pour féliciter leurs démarches environnementales. Roscoff (Finistère) et Beauvais (Oise) rejoignent la liste des lauréats, qui est de nouveau réduite par rapport à l'année précédente (87 communes et 252 plages en 2007, et respectivement 95 et 268 en 2006).
_ Par ailleurs, trois communes d'outre-mer, qui avaient fait leur entrée au palmarès l'an
passé, y figurent toujours, Saint-Paul et Saint-Leu à La Réunion et Bora Bora en
Polynésie française.

Le Pavillon bleu est un écolabel créé en 1985 par l'Office français de la Fondation pour
l'éducation à l'environnement en Europe. Il est destiné à mettre l'accent sur les développement durable, le long des côtes et auprès des eaux dites "intérieures", comme les lacs, étangs ou cours d'eau. Un label qui s'appuie sur quatre différents critères : environnement, gestion des déchets et de l'eau, sensibilisation du public et éducation.

En tête du "classement", on retrouve la région Languedoc-Roussillon (18 communes), suivie des Pays-de-la-Loire (15) et de Provence-Alpes-Côte-d'Azur (12). Au niveau des départements, la Vendée et le Var sont les meilleurs élèves.
_ Le label Pavillon bleu dépasse les frontières: depuis 1987, il s'étend à
toute l'Europe et couvre aujourd'hui 3.000 plages de 36 pays. L'Afrique du Sud
fut le premier pays non européen à le recevoir, en 2001.

Matteu Maestracci avec agences