Vendée et Charente-Maritime : plus de 1.500 logements seront détruits
La Faute-sur-Mer et l'Aiguillon-sur-Mer. C'est dans ces deux stations balnéaires dévastées par la tempête que la majorité des logements vont être détruits : 674 à La Faute-sur-Mer (92 résidences principales et 582 résidences secondaires) et 241 à l'Aiguillon-sur-Mer, selon les chiffres communiqués ce soir par le préfet de Vendée. Soit au total 915 habitations.
595 parcelles seront elles aussi rendues à l'état naturel en Charente-Maritime, mais les communes concernées ne sont pas encore connues.
Cette liste des "zones noires", qui comportent un risque important d'être une nouvelle touchées par des inondations mortelles, a été établie selon "des critères justes, fiables et
objectifs, qui ne répondent pas à un principe de précaution
exacerbé mais à une question de bon sens", selon Jean-Jacques Brot, le préfet de Vendée. La réinstallation des familles se fera, dit-il, "au cas par cas".
Ce jeudi, des réunions sont organisées pour présenter dans le détail ces mesures aux habitants. Des habitants qui ne cachent pas leur amertume : "On s'attendait à 300, voir 350 maisons détruites à La Faute-sur-Mer, et ça
nous paraissait déjà beaucoup" a affirmé Renaud Pinoit, l'un des fondateurs de l'association des habitants de La
Faute-sur-Mer, en rappelant que certains habitaient les zones à risque depuis 30
à 40 ans. "Je ne suis pas content du tout", a pour sa part commenté le maire Maurice
Milcent de l'Aiguillon-sur-Mer après une réunion avec le préfet.
Les zones déclarées inconstructibles ne seront cependant pas laissées en déshérence, promet le préfet de Vendée. Le Conservatoire du littoral interviendra pour rendre
certains secteurs à l'état naturel et redonner à d'autres une
vocation touristique ou agricole.
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