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Vidéo Isra, 11 ans et Sanaa, 12 ans, participent aux maraudes du Secours populaire

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Elles n’ont que 11 et 12 ans pourtant, elles participent régulièrement aux maraudes du Secours Populaire. Brut a rencontré Isra et Sanaa, lors d’une journée de bénévolat.
VIDEO. Isra, 11 ans et Sanaa, 12 ans, participent aux maraudes du Secours populaire Elles n’ont que 11 et 12 ans pourtant, elles participent régulièrement aux maraudes du Secours Populaire. Brut a rencontré Isra et Sanaa, lors d’une journée de bénévolat. (Brut.)
Article rédigé par Brut.
France Télévisions
Elles n’ont que 11 et 12 ans pourtant, elles participent régulièrement aux maraudes du Secours Populaire. Brut a rencontré Isra et Sanaa, lors d’une journée de bénévolat.

À 19h30, la maurade commence. L’équipe du collectif “Copain du monde” se dirige vers la Mie câline, pour emporter des sandwichs, des viennoiseries et des desserts, qui seront distribués par leurs soins aux sans-abri. Parmi eux, Isra et Sanaa, deux jeunes filles bénévoles au Secours Populaire et encore au collègue. Pour elle, être confronté à une situation précaire peut arriver à tout le monde. “S’il y a quelque chose qui n'est pas dans le bon ordre, tu peux devenir pauvre, tout peut t'arriver du jour au lendemain”, souligne Sanaa. 

“Ça vous fait du bien de faire plaisir aux autres”

Elles sont toutes les deux bénévoles, pourtant le chemin qui a mené Sanaa et Isra jusqu’ici est bien différent. Isra, elle, s’est rapprochée du bénévolat à l’âge de 8 ans. Elle est alors en CE2. Une empathie qu’elle tient, en partie, de sa mère, elle aussi très sensible à l’entraide. “Moi, depuis que je suis jeune, ça me plaît d'aider les gens, ça me fait plaisir de voir mes enfants qui aident les autres. Comme ça, la solidarité, ça rentre dans le sang”, explique Meriam Atsemani, la mère d'Isra. Pour Sanaa, c’est son passé qui l’a amené à développer l’entraide. “Au début, ma situation n'était pas très stable. Du coup, on a connu les Restaurants du cœur. Le Secours populaire m'a aidé dans ma situation. Et maintenant, ma situation est stable. Et vu que ça m'a fait très plaisir qu'ils m'aident,  j'ai voulu faire la même chose et aider les autres”, souligne Sanaa. 


Une expérience qui, au-delà d’aider les autres, apporte beaucoup aux deux jeunes filles : “Ça m'a rendue plus débrouillarde, je sais mieux demander des choses aux gens, j’ai plus confiance en moi et je suis moins timide”, partage Isra. Pour Sanaa, “J'ai appris sur moi, que je suis capable de faire du bien. En fait, je suis trop fière de moi”. Un engagement que Djaouida Achaibou, responsable bénévole de l'antenne Marseille centre-ville du Secours populaire, salue : “C'est très, très important parce que c’est le futur. C’est l'avenir de la solidarité. C’est le relais”, exprime-t-elle.

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