: Vidéo Le curé de Saint-Tropez ne se formalise pas quand certains touristes croient qu'il est déguisé

Avec sa carrure de rugbyman en soutane (1,95 m pour 115 kilos), le prêtre de Saint-Tropez ne passe pas inaperçu dans les ruelles du petit port varois dans lesquelles il aime bien flâner. Père Marc tient à montrer aux visiteurs les statues de saints visibles partout dans ce village. Une station balnéaire dont la renomée mondiale doit beaucoup à Brigitte Bardot.

"Là, il y a encore saint Antoine et puis ici saint Tropez qu’on voit presque partout. On oublie que saint Tropez est un saint, tout simplement. Ce n’est pas juste un lieu mythique, mais c’est avant tout un saint, un martyr qui a donné sa vie pour Jésus. Et les Tropéziens ont une dévotion pour leur saint patron", tient à souligner le curé en tenue traditionnelle.

"Saint-Tropez n’est pas que Saint-Trop’"

Au pied de la statuette visible en hauteur à l’angle d’une rue, l’homme d’Eglise précise : "Cela montre encore une fois que Saint-Tropez n’est pas que Saint-Trop’. C’est ce petit village qui a ses racines chrétiennes, tout simplement." Si certains touristes croisés au hasard de ses promenades pensent qu’il est déguisé, père Marc ne s’en offusque pas le moins du monde, car il a de l’humour…

"Voilà ce beau cimetière… Le grand jeu, c’est de dire aux gens que la tombe de Louis de Funès est ici. Et ils y passent des heures à chercher. Bien sûr, il n’est pas enterré ici", explique-t-il en ricanant de sa petite blague rituelle. Même s’il ne prête pas attention aux célébrités qui peuplent ce lieu de recueillement, le prêtre sait qu’y repose le producteur de musique Eddie Barclay, roi des nuits tropéziennes, ainsi que quelques artistes. "Certains ont déjà réservé leur place", note-t-il avant de se réjouir : "Heureusement, il y a aussi des gens pas connus du tout."