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Agression filmée à Paris : comment les enquêteurs ont remonté la trace de l'agresseur de Marie Laguerre

Les policiers ont été bien aidés par la diffusion massive de la vidéo sur les réseaux sociaux.

Article rédigé par franceinfo - avec France Inter
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Marie Laguerre, victime d'une agression à Paris le 24 juillet, avait publié sur les réseaux sociaux les images de vidéo-surveillance de l'agression. (ALAIN JOCARD / AFP)

La mise en ligne sur les réseaux sociaux des images de vidéo-surveillance montrant l'agression que Marie Laguerre a subie à Paris le 24 juillet dernier a permis aux enquêteurs de remonter rapidement la piste jusqu'à son agresseur, rapporte France Inter, qui lève le voile mercredi 29 août sur une partie de l'enquête.

Si les policiers de la sûreté parisienne commencent chaque jour des enquêtes à partir d'images de vidéo-surveillance mettant en scène des inconnus, et qu'ils réussissent régulièrement à remonter la piste, cette fois ils ont été bien aidés par la diffusion massive de la vidéo sur les réseaux sociaux.

Un premier témoignage clé 

La mise en ligne des images a en effet permis de recueillir très vite un premier témoignage : celui d'un employé d'une agence d'intérim, qui a permis de remonter jusqu'à l'individu. Les policiers du 19e arrondissement de Paris ont d'abord retrouvé la mère de l'agresseur, qui a affirmé ne plus avoir de contact avec son fils depuis qu'il l'a agressée à plusieurs reprises.

L'homme, âgé de 25 ans, compte une vingtaine d'antécédents judiciaires, dont huit agressions au total. Les policiers ont donc rouvert les dossiers des dernières agressions à Paris, et pas seulement à l'encontre des femmes, et sont rapidement tombés à nouveau sur lui.

Une autre agression et un passage en hôpital psychiatrique

L'homme avait agressé, le 3 août dernier, le serveur d'un Starbucks puis avait été arrêté, le jour suivant, pour avoir lancé des cailloux sur des voitures dans le 16e arrondissement de Paris. Une dernière affaire qui lui a valu d'être envoyé à la "maison blanche", l'un des hôpitaux psychiatriques de la capitale. Il en était déjà ressorti quand les policiers sont venus le cueillir, mais en "bornant" son téléphone, les enquêteurs sont parvenus à l'interpeller.

Placé en garde à vue lundi, il a reconnu les faits mercredi et a été formellement identifiée par Marie Laguerre. Il sera déféré jeudi matin au parquet de Paris et sera jugé dans la foulée.

Il encourt jusqu'à trois ans de prison pour violences avec arme ayant entraîné une ITT inférieure à huit jours, si le parquet retient cette qualification des faits jeudi matin.

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