Violences conjugales : un féminicide a-t-il été évité grâce au "téléphone grave danger" ?
À Noisy-le-Grand (Seine-Saint-Denis), un suspect a été abattu, mercredi 7 février dans la soirée. Tout a commencé aux alentours de 19h20, mercredi soir. Le suspect se rend au domicile de son ex-compagne. L'homme est armé, la femme utilise donc son "téléphone grave danger". Ce dispositif mis en place pour les victimes de violences conjugales permet d'appeler la police rapidement. L'individu prend les policiers pour cible et des échanges de coups de feu ont lieu.
Le suspect abattu par les forces de l'ordre
Un policier est blessé, tandis que le suspect est abattu par les forces de l'ordre. Il était connu des autorités pour des faits de violences conjugales. Jeudi, la ministre chargée de l'égalité entre les femmes et les hommes, Aurore Bergé, salue le travail rapide de la police. "Le téléphone grave danger est un outil précieux pour protéger les femmes", écrit-elle sur X, anciennement Twitter. En France, 3 556 "téléphones grave danger" sont en circulation.
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