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Violences dans les ménages : les employés et les personnes sans travail sont plus nombreux à se signaler, d'après l'Observatoire national de la délinquance

D'après une étude de l’Observatoire national de la délinquance, sur la totalité des personnes qui se sont déclarées, seulement 11% des victimes ont fait la démarche de porter plainte.

Article rédigé par franceinfo
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Deuxième édition de la Marche contre les violences faites aux femmes à Montpellier (Hérault), le 23 novembre 2019. (ELENA LOUAZON / FRANCE-BLEU HÉRAULT)

Les violences dans les ménages frappent toutes les catégories socio-professionnelles mais les employés et les personnes sans travail sont plus nombreuses à se déclarer victimes, révèle une étude de l’Observatoire national de la délinquance publiée ce mercredi 27 mai.

67% des victimes sont des femmes

Les deux tiers (67%) des victimes déclarées de ces violences sont des femmes, qu'elles soient jeunes ou plus âgées. Près des deux tiers des auteurs de ces violences sont les conjoints ou ex-conjoints. D'après cette étude, entre 2011 et 2018, en moyenne 0,9 % des 18-76 ans se sont déclarés victimes de violences physiques ou sexuelles commises par une personne vivant dans la même habitation, cela représente chaque année 405 000 personnes.

47% des victimes déclarées sont des employés et des personnes sans activité 

Agriculteur, cadre, ouvrier ou retraité, toutes les catégories socio-professionnelles sont concernées par les violences au sein du foyer, mais les employés (28%) ou les personnes sans activité professionnelle (19%) sont plus nombreuses à les déclarer, ces deux catégories représentent 47% des victimes déclarées.

Sur la totalité des personnes qui se sont déclarées, seulement 11% des victimes ont fait la démarche de porter plainte auprès de la police ou de la gendarmerie. Les employés et les ouvriers sont les catégories qui ont le plus déposé plainte, alors que les agriculteurs, les "artisans commerçants ou chefs d’entreprise" et les "cadres et professions intellectuelles supérieures" déposent le moins de plaintes. Selon de nombreuses études, plus le niveau de revenu est élevé moins les victimes ont tendance à rapporter les faits aux autorités.

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