Violences : la Fondation des Femmes dénonce l’inaction de l’Etat et demande des mesures fortes
Après le témoignage de l’ex-femme du forcené tué dans le Puy-de-Dôme après avoir abattu trois gendarmes, la créatrice de la Fondation des Femmes était l’invité de Franceinfo. Anne-Cécile Mailfert dénonce l’inaction de l’Etat et demande des mesures fortes.
Après la tragédie survenue dans la nuit du mardi 22 au mercredi 23 décembre dans le Puy-de-Dôme, où un forcené a abattu trois gendarmes avant de se suicider, son ex-femme a livré un témoignage poignant. Invitée de Franceinfo, Anne-Cécile Mailfert, fondatrice de la Fondation des Femmes, a réagi. "Il faut saluer le courage de milliers de femmes qui portent plainte et révèlent les violences subies. Ce n’est pas un cas isolé. On leur demande d’attendre, on leur dit que monsieur va se calmer, que les plaintes suivent leur cours".
"Il faut passer aux actes"
Anne-Cécile Mailfert pousse un cri d’alerte. "En réalité, la justice est trop lente, la police trop méprisante. Les hommes violents sont dangereux pour les femmes et la société. Il faut prendre au sérieux les alertes. Il faut identifier les disfonctionnements. Aucune enquête n’a été rendue publique sur les féminicides. Il faut passer aux actes, il faut une volonté politique. Ces individus sont extrêmement déterminés, on ne peut pas se satisfaire de mesurettes".
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