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NBA : Bilal Coulibaly, le Français qui fait ses premiers pas dans l'ombre de Victor Wembanyama

Drafté septième, l'ex-joueur des Metropolitans 92 a impressionné par ses capacités défensives lors des matchs de présaison avec les Washington Wizards.
Article rédigé par Théo Uhart, Sébastien Paour
Radio France
Publié
Temps de lecture : 3min
Bilal Coulibaly avec son maillot numéro 0 des Wizards de Washington. (ROB CARR / GETTY IMAGES NORTH AMERICA)

C’était la rentrée dans la nuit de mardi à mercredi sur les parquets de NBA, aux États-Unis. La saison régulière du basket US reprenait mardi 24 octobre, avec quatorze Français qui fouleront les parquets américains cette saison, dont deux petits nouveaux. Il y a bien sûr Victor Wembanyama, drafté numéro un aux San Antonio Spurs et attendu comme la nouvelle superstar du ballon orange. Mais il y a aussi Bilal Coulibaly, ex-coéquipier de "Wemby" aux Metropolitans 92 en France et désormais joueur des Wizards, la franchise de Washington. L'ailier fera ses grands débuts dans la "Grande ligue" dans la nuit de mercredi à jeudi, face aux Indiana Pacers. 

Le jeune homme a été drafté en septième position lors de la dernière grand-messe du basket US, ce qui fait de lui le deuxième joueur français le mieux drafté, derrière Wembanyama et à égalité avec Killian Hayes. Et lors de sa conférence de presse pré-reprise, c'est affublé d'un maillot arborant le numéro 0, le même que celui qu'il avait à Levallois, que Bilal Coulibaly est apparu. Il affichait aussi le même sourire qu'à l'accoutumée. Finalement, seule la langue a changé puisque c'est en anglais qu'il a rendu hommage à son ancien coach. "La saison dernière m'a beaucoup aidé. Je jouais pour un grand entraîneur, Vincent Collet. C'est l'entraîneur de l'équipe de France. Il m'a a appris de nouvelles choses. Ça a été une expérience formidable", confie-t-il à la presse. 

À 19 ans, le petit Frenchie de 1,99 mètre parle avec enthousiasme de sa nouvelle équipe des Washington Wizards. "Ça se passe plutôt bien. Les teammates sont là pour m'aider", répond-il en français avant de s'interrompre. "Voilà, je commence à mettre des mots anglais, rigole-t-il. Les coéquipiers sont là pour m'aider. Ma famille est là. Ils font des allers-retours et franchement, je m'adapte rapidement."

Bon en défense, une marge de progression en attaque

C'est surtout pour ses qualités défensives que le Français s'est illustré lors des matchs de présaison avec les Wizards. Quatre interceptions et un contre face aux Hornets, trois interceptions contre les Knicks, des contres spectaculaires face à Toronto... Coulibaly s'est forgé un petit nom et assure démarrer la saison sans pression. Avec un temps de jeu de 20 à 28 minutes par match, il pêche encore un peu sur les phases offensives. Il a en moyenne marqué 6 points par match, avec un maximum de 12 points contre les Hornets. Le Français dit surtout être très impatient de croiser sur le parquet son ami et compatriote Victor Wembanyama.

"J'ai hâte de croiser Victor Wembanyama, de jouer contre lui. On va prendre vraiment plein de plaisir à jouer."

Bilal Coulibaly

en conférence de presse

Alors, a-t-il des objectifs pour cette première saison en NBA ? "Juste développer mon jeu, réussir à être la meilleure version de moi-même à la fin de l'année", liste-t-il. Dernière question d'une journaliste : "qu'est-ce qui vous manque le plus aux États-Unis ?" "La cuisine de maman", répond Bilal Coulibaly, tout sourire.

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