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Reportage "C'était incroyable !" : on a passé la soirée avec des spectateurs du NBA Paris Game venus d'un peu partout en France

Très attendu par les amateurs de basket, le deuxième match de l'histoire de la NBA délocalisé en France a tenu ses promesses sur le terrain, comme en tribunes.
Article rédigé par franceinfo - Julien Frenoy (édité par Xavier Allain)
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 4min
Il a fallu à peine trente petites minutes pour vendre les quelque 15 885 places disponibles de l'Accor Arena de Bercy pour le deuxième match de l'histoire de la NBA délocalisé en France le 18 janvier 2023. (JULIEN FRENOY / RADIOFRANCE)

Ce n'était pas vraiment un choc, mais il y avait comme un air de gala, dans la soirée du jeudi 19 janvier à l’Accor Arena de Bercy, à Paris. Les Bulls de Chicago ont battu les Détroit Pistons (126-108) à l'occasion du deuxième match de l'histoire de la NBA délocalisé en France, dans une salle comble, survoltée pour ce "show" à l'américaine. Preuve de l'histoire d'amour : il avait fallu à peine trente petites minutes pour vendre les quelque 15 885 places disponibles de l'Accor Arena de Bercy. Et le spectacle était bien là : sono à fond, gratin du basket français, pléiade de stars et match de belle facture pour les Bulls. 

Très attendu par les spectateurs, le meneur des Pistons Killian Hayes était le seul Français sur le parquet de Bercy lors de la rencontre NBA délocalisée à Paris, le 18 janvier 2023. (JULIEN FRENOY / RADIOFRANCE)

Très attendu par les spectateurs, le meneur des Pistons Killian Hayes  seul Français sur le parquet  n'a pas brillé avec quatre points et peu de réussite aux tirs lors du jeu, il a gagné la bagarre du public. Lors de la présentation des équipes dans un jeu de lumières, c'est bien le joueur de 21 ans, qui postule à une place en équipe de France à la Coupe du monde, qui a gagné l'applaudimètre... bien lancé par Tony Parker qui lui a lancé un "Killian, faut assurer ce soir !" "TP" n'était pas la seule vedette du basket à fouler le parquet décoré d'une Tour Eiffel : les Français Mickaël Piétrus, Ronny Turiaf, Joakim Noah et le prodige Victor Wembanyama, sans oublier la légende "Magic" Johnson, ont été acclamés par un public visiblement connaisseur.  

"Comme dans les vidéos !"

Les supporters étaient d'ailleurs venus d'un peu partout en France, et même d'Europe, pour assister à ce match de championnat pas tout à fait comme les autres. Comme Clément qui, le jour de son 11e anniversaire a fait la route depuis les Ardennes pour supporters les Bulls : "C'était trop bien ! Ils ont très bien joué, il y a eu de belles actions... Il y avait une grosse ambiance, c'est incroyable." Autre supporter des Bulls, maillot sur le dos, ce fan de NBA profite d'autant plus du spectacle : "C'était dur d'avoir des places, c'est pour Noël que je les ai eues en cadeau. Vraiment, c'était cool. Le match était en feu", se réjouit Alexis, qui a partagé la rencontre avec son frère. Lui, s’estime " chanceux" d’avoir assisté à la rencontre : "Une vibe comme on voit dans les vidéos ! Non, vraiment, ça a été un truc incroyable et là, de pouvoir le vivre en vrai, c'était incroyable !"

Comme un clin d’œil du destin, celui qui finit meilleur marqueur du match s’appelle Zach Lavine, un nom de famille avec un petit "je ne sais quoi" de parisien. Ou plutôt si : pour l’ailier des Bulls, ce n’était pas un match comme les autres. "Être ici, c'était une super expérience. Ma famille était là, les fans, l'atmosphère... C'était électrique, c'était vraiment chouette ! Je suis américain, mais mon nom de famille est français. Mon arrière-grand-père était français. J'ai fait un bon match, alors il doit y être pour quelque chose", glisse-t-il.  

Après la rencontre, l’Américain a donné sa paire de chaussures à une petite fille en bord de terrain, comme un passage de relais. Car les jeunes n’attendent qu’une chose maintenant : le prochain match de NBA en France. Et ce pourrait être dès 2024 : "Probablement", avait ainsi glissé le patron de la NBA, Adam Silver, à la veille du match, qualifiant déjà l'opération de cette année de "succès". 

Un match de la NBA à l'Accor Arena de Paris-Bercy : reportage de Julien Frenoy

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