Ce qu'il ne fallait pas manquer sur ce 101e Tour de France
Vincenzo Nibali : premier vainqueur italien depuis 1998
En remportant son premier Tour de France, Vincenzo Nibali, 29 ans, a confirmé tous les espoirs qui étaient placés en lui. Avec une victoire dans chaque grand Tour (Vuelta en 2010, Giro en 2013 et Grande Boucle en 2014) il devient l'égal d'Anquetil, de Merckx, de Gimondi, d'Hinault et de Contador. Le requin de Messine a dominé cette Grande Boucle en prenant le maillot jaune à l'issue de la deuxième étape et en ne le perdant ensuite qu'une seule petite journée. Pour la première fois depuis 1998 et la victoire de Pantani, l'hymne italien a retenti sur les Champs-Élysées.
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Les Français à l'honneur
Les Français ont marqué cette 101e édition du Tour de France. Certes, ils n'ont pas gagné, mais ils ont été présent tout au long de cette Grande Boucle. Il y a les deux victoires françaises, signées Blel Kadri et Tony Gallopin qui a également porté le maillot jaune une journée. Il y a surtout les deuxième et troisième places de Jean-Christophe Péraud et de Thibaut Pinot qui ramène également le maillot blanc à Paris. Il y a enfin le classement par équipe remporté par la formation française AG2R. Un bilan exceptionnel au final avec trois Français dans le top 10. Romain Bardet termine sixième, il aurait pu espérer beaucoup mieux s'il n'avait pas crevé dans le contre-la-montre de samedi entre Bergerac et Périgueux.
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La chute des favoris
Ce 101e Tour de France a été marqué par la chute des deux principaux favoris. Christopher Froome, le tenant du titre, est tombé lors de l'étape des pavés de Paris-Roubaix. Il a été tristement imité quelques jours plus tard par Alberto Contador contraint d'arrêter après s'être fracturé le tibia lors d'une chute. Mais les deux ne sont pas les seuls à avoir chuté. Lors de la première étape, Mark Cavendish, qui rêvait de remporter le sprint à Harrogate dans la ville de naissance de sa mère, est tombé à quelques centaines de mètres de la ligne d'arrivée. En tout, 34 coureurs sur 198, n'ont pas réussi à rallier l'arrivée sur les Champs.
L'hommage du Tour à la Première Guerre Mondiale
Pendant toute la première partie de la course, le Tour de France a rendu hommage aux soldats tombés pendant la Première Guerre mondiale en passant par des endroits symboliques : Ypres, la ville martyre, le Chemin des Dames, Douaumont. Les organisateurs ont tenu à saluer la mémoire des Poilus, 100 ans après le déclenchement de la Grande Guerre.
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Un temps par moment exécrable
Certes, tous le disent, cela fait partie du vélo, mais tous le disent aussi, le temps sur le Tour a été particulièrement exécrable avec des étapes pluvieuses, venteuses, orageuses. Cela a été notamment le cas lors de la cinquième étape entre Ypres et Arenberg, la fameuse étape pavée qui a tant meurtri les hommes.
Le public au rendez-vous
Porté par les belles performances françaises, le public tricolore s'est massé le long des routes pour applaudir les coureurs. Beaucoup de monde, donc, et notamment en montagne. Mais ce n'était rien par rapport aux centaines de milliers de personnes rassemblées sur le bord des routes durant les trois étapes de l'autre côté de la Manche.
La voix du Tour tire sa révérence
Un petit clin d'oeil pour finir à un homme qui a accompagné le Tour de France pendant 40 ans. Daniel Mangeas, le speaker du Tour, tire sa révérence. Il commentait les arrivées d'étape depuis 1974 et a donc laissé sa place à l'issue de cette 21e étape du 101e Tour de France.
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