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Départ de Jean-Michel Aulas : "C'est le plus grand dirigeant français que l'on ait eu au football" pour Laurent Nicollin

Le président du club de Montpellier Laurent Nicollin voit l'ancien président de l'Olympique Lyonnais "à la tête de la Fédération française de football".
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Le président du club de Montpellier Laurent Nicollin le 17 octobre 2022. (SYLVAIN THOMAS / AFP)

"Quoi que l'on dise, que l'on aime ou pas Jean-Michel Aulas, pour moi c'est le plus grand dirigeant français que l'on ait eu au football", réagit lundi 8 mai sur franceinfo Laurent Nicollin, président du club de Montpellier. La figure emblématique de l'OL quitte ses fonctions de président à 74 ans après 36 années de règne, même s'il reste président d'honneur du club.

"Je le vois à la tête de la Fédération française de football", assure même Laurent Nicollin, "il a l'envergure, la stature et l'énergie encore pour l'être. Je pense qu'il aurait voulu rester à la tête de l'OL pendant encore de nombreuses années. Mais quand on a une personne d'un tel niveau et d'une telle connaissance du football, je pense que le costume de président de la fédération lui irait à ravir."

Le grand bâtisseur du football féminin

"Ça a été le grand bâtisseur du football féminin", poursuit le président du club de Montpellier. Il évoque "ce point d'achoppement" quand l'OL a pris à Montpellier ses trois internationales en 2005 ou 2006 : Camille Abily, Sonia Bompastor et Hoda Lattaf. "Ça a été une petite crise entre les deux présidents mais vu leur amitié, ça s'est vite rétabli", s'amuse Laurent Nicollin, dont le père, Louis Nicollin et Jean-Michel Aulas étaient très proches.

Pour Laurent Nicollin, "c'est sûr que c'est une nouvelle époque, parce que l'Olympique lyonnais sans Jean-Michel Aulas ce ne sera plus l'OL que j'ai connu. C'était toujours un moment particulier pour nous de jouer contre l'OL, mon père était lyonnais, supporter de l'OL plus jeune et il ne fallait pas perdre contre Lyon. Et puis on avait un rituel avec le président, on se retrouvait souvent avant-match pour déjeuner ensemble." "C'est un symbole de l'histoire", ajoute Laurent Nicollin, "il a récupéré le club en 1987, le lendemain d'une défaite à Montpellier et il quitte l'OL sur une victoire sur Montpellier."

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