France-Grèce : les Bleus n'ont trouvé la faille que grâce à un penalty de Mbappé transformé en deux fois (1-0)
Ce qu'il faut savoir
Pour les supporters français, l'équipe de Grèce, c'est un cauchemar de juin 2004... Un match cadenassé, une tête d'Angelos Charisteas et les Héllènes qui jouent un sale tour à Zidane, Pirès, Desailly et consorts dès les quarts de finale de l'Euro. Les choses ont bien changé depuis. Pour ce match des qualification à l'Euro 2024, qui se jouera dans un Stade de France à guichets fermés, lundi 19 juin à 20h45, les Bleus affichent toujours des noms ronflants, mais leur adversaire stagne dans le marigot des sélections européennes moyennes, sans coup d'éclat ni pérennité dans les grands tournois. Méfiance tout de même, car l'équipe du sélectionneur Gustavo Poyet, victorieuses face à l'Irlande vendredi (2-1), est pour l'instant bien lancée dans le groupe des Bleus (2e devant les Pays-Bas).
Ce direct est désormais terminé.
Un dernier effort avant les vacances. Les Bleus de Didier Deschamps ont réussi un début d'exercice parfait dans les fastidieuses qualifications pour le championnat d'Europe de l'année prochaine, en Allemagne : trois matchs, trois victoires et aucun but encaissé. "C'est le dernier match, le dernier gros effort", a souligné "DD", qui ne veut "rien négliger" avant la trêve estivale. Le mois de juin n'a que rarement souri aux Bleus, éreintés par des saisons à rallonge. A l'image de l'an dernier, où l'équipe de France s'était inclinée contre la Croatie et le Danemark dans le cadre de la Ligue des nations.
Suspense sur la ligne d'attaque. Si l'ossature de l'équipe de Didier Deschamps est connue, la hiérarchie demeure floue en attaque pour épauler Kylian Mbappé. Les ailiers dragsters Kingsley Coman et Ousmane Dembelé n'ont jamais convaincu sur la durée, quand Randal Kolo Muani paraît incarner l'avenir en pointe face à un Olivier Giroud qui commence à sentir le poids de ses 36 printemps sur ses épaules.
Une équipe de Grèce sur la pente ascendante. Absente de toutes les grandes compétitions depuis 2014, la formation grecque n'en a pas moins réalisé un départ prometteur dans ces qualifications avec deux succès en deux rencontres. "On a beaucoup de respect pour la Grèce et ce qu'elle est capable de faire, a reconnu Didier Deschamps en conférence de presse. Ça devrait être un match de haut niveau. Je ne vais rien négliger."