Ligue des champions : avec la Juventus, le PSG s'offre un vent de fraîcheur dès les poules
Le club de la capitale affrontera les Turinois en match officiel pour la première fois depuis la Supercoupe de l'UEFA 1997.
Pour une fois, le Paris Saint-Germain fait dans la nouveauté. Si souvent opposé à Barcelone, au Real Madrid ou à Manchester City ces dernières années, le club de la capitale innove en 2022. Il affrontera la Juventus, Benfica et le Maccabi Haïfa, comme l'a décidé le tirage au sort des poules, jeudi 25 août. L'histoire européenne du PSG est trop riche pour offrir trois rencontres inédites, mais ces adversaires apportent un réel vent de fraîcheur, dans une C1 parfois redondante lors de la phase de groupes, tant les affiches se répètent.
Depuis l'arrivée des propriétaires qataris, en 2011, seul Benfica a affronté le PSG deux ans plus tard. L'effectif parisien ne brillait pas autant qu'aujourd'hui, et la bande à Zlatan Ibrahimovic avait trébuché à Lisbonne, en décembre 2013 (2-1). Le dernier voyage à Turin remonte, quant à lui, à 1997. Kylian Mbappé n'était pas encore né pour voir ce Paris-là martyrisé (9-2 sur l'ensemble des deux matchs) lors de la Supercoupe de l'UEFA.
Notre groupe pour la phase de poules de @ChampionsLeague.
— Paris Saint-Germain (@PSG_inside) August 25, 2022
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Sur la dernière décennie, Parisiens et Bianconeris se sont ainsi systématiquement évités. Une anomalie étrange, puisque les deux ont systématiquement été au rendez-vous des poules de C1. Il s'agissait, avec l'Atlético de Madrid, du seul club de ce calibre dans ce cas. L'affront réparé, le PSG va devoir prendre la mesure d'un adversaire qu'il n'a jamais battu en huit confrontations.
Le retour de Di Maria et Rabiot au Parc
Faute de croiser le fer sur le pré, les dirigeants des deux entités ont largement collaboré sur le marché des transferts. Trois juventinis ont ainsi porté le maillot parisien. Le plus emblématique d'entre eux, Angel Di Maria, parti cet été du PSG, entame sa première campagne dans le Piémont. Il y a fort à parier qu'à son retour au Parc des Princes, l'Argentin sera acclamé, tant ses sept ans en rouge et bleu ont marqué les supporters.
Adrien Rabiot, mis de côté et parti en froid avec la direction parisienne en 2019, ne devrait pas avoir le même accueil. Encore faut-il que le milieu de terrain reste à la Juve et que Massimiliano Allegri décide de l'aligner au Parc. Moins marquant, l'attaquant Moïse Kean - prêté au PSG lors d'une saison 2020-21 à huis clos - découvrira son ancien public. En attendant, peut-être, Leandro Paredes, toujours parisien mais annoncé proche d'un prêt à la Juve.
Sur le terrain, les Bianconeris ne devraient pas constituer un obstacle insurmontable aux Parisiens. Contrairement à la machine déjà rodée de Christophe Galtier, la Juventus patauge en ce début de saison. Moribonde sur le terrain de la Sampdoria lundi (0-0), la Vieille Dame reste sur deux 4es places en championnat et sur trois éliminations en huitièmes de C1 de rang. En pleine transition, le club s'est séparé de De Ligt, Chiellini, Dybala, Morata et Bernardeschi à l'intersaison.
Une Juve moins tranchante
Les arrivées de Bremer (Torino), Pogba (Manchester United) et Kostic (Eintracht Francfort) comblent en partie ces manques, mais le mercato n'est pas encore terminé. Même si Dusan Vlahovic continue d'empiler les buts (deux contre Sassuolo en ouverture), le flou entourant l'effectif turinois n'est pas vraiment anodin. Surtout sur une année marquée, Coupe du monde oblige, par un début précoce de la C1.
Les six matchs de poules se tiendront en effet entre septembre et novembre. Un retard à l'allumage, comme ce fut le cas l'an dernier pour la Juventus (7e de Serie A fin novembre), pourrait être préjudiciable. Les absences de Federico Chiesa et Paul Pogba pour les premiers matchs de poule n'améliorent pas franchement la donne. Du reste, il n'est pas impossible que cette Vieille Dame en pertes de repères lutte davantage avec Benfica pour jouer les seconds rôles, tant Paris impressionne.
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