Ligue des champions : Liverpool mène la danse, Brest toujours invaincu, le Real Madrid au ralenti, et le PSG dans le dur... Le point à mi-parcours

Après quatre journées, les 36 équipes de Ligue des champions ont déjà disputé la moitié de leurs matchs. Presque tous les clubs français ont brillé lors de ce début de parcours européen.
Article rédigé par Théo Gicquel
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 3min
Le Brestois Mahdi Camara, le Madrilène Kylian Mbappé et le Parisien Marquinhos cette saison en Ligue des champions. (AFP / MAXPPP)

La Ligue des champions nouvelle formule est arrivée à la moitié de la phase de la Ligue, mercredi 6 novembre, après quatre journées disputées. Dans ce grand championnat de 36 équipes, où les huit premiers sont directement qualifiés pour la phase finale (ceux terminant entre les 9e et la 24e places seront barragistes), ce classement est appelé à encore beaucoup bouger mais des tendances se dégagent déjà. Tour d'horizon des forces en présence à mi-parcours.

Ils sont bien partis : Brest, Monaco et Liverpool 

Trois victoires, dont une face à Barcelone, et un nul. Invaincu à mi-parcours, Monaco est sur le podium provisoire sur les 36 équipes du classement (3e). Un succès de prestige que les hommes d'Adi Hütter ont su confirmer face à des équipes d'un calibre inférieur, avec des victoires contre l'Étoile Rouge de Belgrade et Bologne. Avec un total de dix points, les joueurs de la Principauté ont quasiment assuré leur qualification pour la phase finale. Le programme s'annonce toutefois relevé avec des confrontations contre Benfica, Arsenal, Aston Villa et l'Inter Milan pour conclure.

Mais la vraie sensation à mi-campagne reste Brest. Avec le même bilan que Monaco, le club breton (4e) est l'énorme surprise de cette moitié de parcours, avec notamment un nul face au Bayer Leverkusen, champion d'Allemagne en titre. Mais rien n'est fait car les Finistériens devront se frotter notamment au FC Barcelone et au Real Madrid. 

Parmi les favoris, c'est Liverpool (1er) qui a fait la plus forte impression avec quatre victoires et un seul but encaissé. Le Sporting Portugal (2e) de l'intenable Victor Gyökeres (cinq buts) n'était, lui, pas attendu à pareille fête. Manchester City (10e) reste bien placé mais a déjà concédé une défaite et un nul.

Ils sont en ballottage pour les barrages : Lille, le Real Madrid et le Bayern Munich

Troisième club français engagé, Lille (14e) fait presque aussi bien que Brest et Monaco. Les Dogues ont concédé une défaite (face au Sporting Portugal) mais ont aussi réalisé l'exploit de cette première partie en faisant tomber le Real Madrid, juste avant d'enchaîner face à l'autre club de Madrid, l'Atlético. Avec un calendrier abordable (Bologne, Sturm Graz, Feyenoord) et un gros choc (Liverpool), Lille a peut-être déjà fait le plus dur.

Le Real Madrid justement (18e) n'a rien d'un tenant du titre, avec deux victoires et deux défaites. Mais les Merengues sont dans les clous pour être au moins barragistes avec seul Liverpool comme cador sur sa route vers la phase finale. Autre ogre endormi : le Bayern Munich (17e) ronronne en C1 mais reste en embuscade, tout comme l'AC Milan (20e).

Ils sont mal embarqués : le PSG et l'Atlético de Madrid

Club français le plus régulier en Ligue des champions, le PSG (25e) traverse une très mauvaise passe. A mi-parcours, le club parisien est tout simplement le premier club virtuellement éliminé après une victoire, un nul et deux défaites. Son revers dans les arrêts de jeu face à l'Atlético, alors qu'il aurait pu tuer le match plusieurs fois, symbolise sa campagne maladroite.

Avec seulement trois buts inscrits en quatre matchs, Paris n'est qu'à un point des barrages mais déjà cinq des huit qualifiés directs. Les Parisiens pourront-ils avoir, à temps, un déclic dans le jeu, alors que le Bayern Munich et Manchester City arrivent au programme ? 

Adversaire de Paris mercredi, l'Atlético de Madrid fait à peine mieux (23e) et voit lui aussi ses chances de qualification compromises. Mais hormis ces deux clubs, aucun cador ne fait pire. C'est dire si le chemin vers la phase finale s'annonce ardu.

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