Ligue des nations : avec une équipe remaniée, les Bleues concluent leur année sur une victoire à l'arraché au Portugal
Elles terminent sur une bonne note. Déjà qualifiées pour le Final Four, les Bleues ont tenu leur rang, mardi 5 décembre, en disposant en toute fin de match d'une équipe du Portugal qui luttait pour sa survie dans cette Ligue A de la Ligue des nations (1-0) à Leiria. Une cinquième victoire en six matchs, acquise avec un large remaniement, qui permet à la France d'achever sa campagne invaincue.
À la 94e minute, Grace Geyoro est venue donner l'avantage sur un centre de Vicki Becho. De quoi faire oublier combien la France a peiné à mettre en place son jeu, faute d'automatismes avec dix changements dans son onze de départ par rapport au match contre l'Autriche vendredi. Sur une relance ratée d'Estelle Cascarino, la Portugaise Telma Encarnação s'est d'ailleurs vue refuser un but valable pour hors-jeu (57e).
Un manque de repères
Avant cela, les Portugaises, qui n'ont pourtant pas souvent mis l'intensité requise pour espérer autre chose qu'une relégation en Ligue B, avaient déjà failli profiter des pertes de balle françaises. Il a d'ailleurs fallu que Solène Durand sorte une parade de grande classe pour mettre en échec Ana Capeta au terme de la contre-attaque éclair qui a suivi (15e). De quoi réveiller un stade Dr. Magalhães Pessoa qu'une fanfare empêchait de sonner creux, malgré les trois quarts de ses sièges multicolores vides.
Trop rarement capables de porter efficacement le danger sur la cage adverse jusque-là, les Bleues se sont reprises après la frayeur du but refusé. Juste avant de céder sa place à Melvine Malard, Viviane Asseyi a heurté le poteau (62e), tandis que sa remplaçante a manqué une opportunité de fêter idéalement ses retrouvailles avec la sélection (63e). Avant la réalisation de Grace Geyoro, la Mancunienne et Vicki Becho ont également toutes deux touché la barre sur la même action (90e).
Avec ce succès sur le gong, le contrat est rempli pour la troupe d'Hervé Renard. D'autant plus qu'aucune des joueuses sous le coup d'une suspension n'a écopé d'un carton. Au pied d'une tribune ornée d'un immense portrait de José Mourinho, qui a officié quelques mois à Leiria au début de sa carrière d'entraîneur, le sélectionneur s'était affairé à gérer les temps de jeu pour s'éviter toute mauvaise surprise sur le plan disciplinaire en vue de la prochaine écheance. En février, l'équipe de France tentera d'aller chercher le premier titre de son histoire au Final Four. Elle connaîtra son adversaire en demi-finale le 11 décembre prochain.
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