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Leipzig-PSG : Georginio Wijnaldum en patron, le calvaire de Presnel Kimpembe... Les notes des Parisiens

Le milieu de terrain néerlandais, double buteur mercredi à Leipzig, a signé son meilleur match depuis son arrivée à Paris.

Article rédigé par franceinfo: sport - Elio Bono
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 7min
Presnel Kimpembe, ici au duel avec Christopher Nkunku, a souffert le martyr à Leipzig mardi 2 novembre. (FRANCK FIFE / AFP)

Tenus en échec à Leipzig (2-2) mercredi 3 novembre, les Parisiens ont globalement manqué de maîtrise. Plombés par une entame catastrophique, ils ont peu à peu relevé la tête, avant de concéder le nul dans les dernières minutes (90e+2). Georginio Wijnaldum, double buteur et essentiel dans l'entrejeu, a été déterminant. À l'inverse, Presnel Kimpembe et Idrissa Gueye ont été en difficulté. Voici les notes des joueurs et de l'entraîneur du PSG.

Gianluigi Donnarumma : 6/10

Le PSG aurait-il pris l'eau sans l'intervention du gardien italien ? En étendant son mètre 96 sur le penalty d'André Silva, Donnarumma a maintenu Paris dans le match (12e). Son manque de communication avec Kimpembe, sur une mauvaise sortie sans conséquences (20e), a été symptomatique des problèmes parisiens en début de rencontre. Peu inquiété par la suite, il a rassuré avec plusieurs sorties autoritaires (65e, 68e, 73e). Averti pour contestation sur le second penalty, il est parti du bon côté mais n'a rien pu devant Szoboszlai (90e+2).

Achraf Hakimi : 5/10

En retard sur le premier but, le Marocain a manqué d'engagement sur l'action amenant le penalty. D'abord débordé par Angeliño il a, à l'image de ses coéquipiers, peu à peu repris le fil de la rencontre. Plutôt propre défensivement dans l'ensemble, il n'a pas été aidé par le repli défensif aléatoire de Di Maria devant lui. Il s'est moins projeté offensivement qu'à l'accoutumée.

Marquinhos : 6/10

Fébrile dès la première action, le capitaine parisien a parfois manqué de sérénité en début de match. À sa décharge, il a souvent dû combler les errements de son compère de charnière. Souverain dans les airs, il a astucieusement dévié le cuir pour Wijnaldum sur le deuxième but. Par la suite, il a assumé son rôle de leader avec plusieurs interventions déterminantes (56e, 64e). Incontestablement le meilleur élément de l'arrière-garde parisienne.

Presnel Kimpembe : 2,5/10

Sonné par un coup de coude dès la 6e minute, l'international français (25 sélections) a été en retard sur l'ouverture du score par Nkunku deux minutes plus tard. Souvent dépassé par les mouvements de Leipzig, il a été averti pour une intervention non maîtrisée (32e). Pis, il a concédé un penalty après avoir pris impulsion sur Christopher Nkunku dans la surface en fin de match (89e). Déjà expulsé l'an passé à Leipzig, il a échappé presque miraculeusement au carton rouge. Du mieux, quand même, en seconde période. Et ce, en dépit de relances parfois hasardeuses. 

Nuno Mendes : 4/10

Neuf ballons perdus par le latéral gauche portugais, souvent en difficulté face à Nordi Mukiele dans le premier acte. Averti à la 61e pour une faute inutile après une touche ratée. Il a mieux géré sa fin de match et a récupéré quelques ballons précieux. Offensivement, il n'a rien apporté.

Danilo Pereira : 4,5/10

Comme bon nombre de ses coéquipiers, le Portugais a pris la marée en début de rencontre. Il a concédé un penalty pour une poussette sur André Silva (10e), écopant, au passage, d'un carton jaune. Dans l'intensité, son duo avec Gueye n'a pas fait le poids. Plus à l'aise en deuxième période, lorsque le pressing allemand a baissé.

Idrissa Gueye : 4/10

Mais où est passé le Gueye taille patron du match contre Manchester City ? C'est bien simple, le Sénégalais a été invisible à Leipzig mercredi. Devancé dans la quasi totalité des duels, il n'a récupéré qu'un seul ballon dans le premier acte. Une perte de balle très dangereuse (51e). Moins gêné par la suite, il n'est pas parvenu à contenir les assauts allemands en fin de match.

Georginio Wijnaldum : 7/10

Le Néerlandais a évolué dans une position plus haute que ses deux compères du milieu. Pas toujours titulaire depuis son arrivée, il est sans doute l'un des gagnants du match. Concerné au départ de l'action, Wijnaldum a été à la conclusion d'un beau mouvement pour égaliser (22e). Après un début compliqué, il s'est bien projeté vers l'avant et a été précieux dans l'entrejeu. Sur le corner suivant, il a été prompt à reprendre la déviation de Marquinhos pour doubler la mise (40e). Altruiste, il aurait pu être passeur décisif si Mbappé avait converti son offrande. Remplacé par Ander Herrera (85e), averti pour avoir empêché une relance rapide de Gulacsi (90e+5).

Angel Di Maria : 4/10

C'est lui, d'une remise maladroite, qui a lancé André Silva sur le premier but allemand (8e). Rayonnant vendredi contre Lille (2-1), l'Argentin n'a pas pesé offensivement. Une volée contrée par Orban, une bonne ouverture pour Mbappé avant la pause, et c'est à peu près tout. Son travail défensif a été inégal, malgré plusieurs efforts. Remplacé par Julian Draxler (85e)

Neymar : 5,5/10

Le Brésilien n'a pas vraiment confirmé sa bonne deuxième période face au Losc. Secoué dès les premières minutes par Willi Orban, il a tout de même été décisif en lançant Mbappé sur l'action de l'égalisation. Sa conservation de balle a fait du bien en seconde période. Émoussé sur la fin, Neymar a ensuite eu du déchet. Il a défendu, parfois avec excès : nerveux, il a écopé d'un jaune évitable (74e).

Kylian Mbappé : 5/10

Encore une fois, c'est sur un de ses appels que le salut est venu. Parti à la limite du hors-jeu, l'attaquant a servi Wijnaldum dans le bon tempo pour égaliser. Relativement discret dans le jeu, il s'est créé plusieurs occasions grâce à sa pointe de vitesse (45e+2, 64e) mais a péché à la finition. Il manque de lucidité sur un caviar de son coéquipier néerlandais (52e). À l'arrivée, ce manque d'efficacité vaut cher. Remplacé par Mauro Icardi dans les arrêts de jeu (90e+2).

Mauricio Pochettino : 4/10

Une fois de plus, la copie collective du PSG est brouillonne. Handicapé par les absences de Verratti et Messi, le technicien argentin n'avait pas l'embarras du choix. Mais la production d'ensemble reste trop faible : le PSG a surtout été dangereux sur coups de pied arrêtés et en contres. La seule véritable attaque placée a conduit au premier but. Défensivement, l'équilibre a souvent tenu à un fil et l'association Gueye-Danilo n'a pas convaincu sans que l'entraîneur n'intervienne. Saluons tout de même la liberté créatrice laissée à Wijnaldum. Les changements ont pu paraître tardifs.

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