Football : l'ancien entraîneur des féminines du PSG, Didier Ollé-Nicolle, conteste tout geste "inapproprié" devant les enquêteurs

Didier Ollé-Nicolle, entraîneur des joueuses du Paris SG, a été entendu, mercredi 8 juin, dans l'enquête ouverte mi-mai pour "agression sexuelle par personne ayant autorité". Il conteste "fermement avoir adopté un comportement inapproprié", a expliqué son avocat Guillaume Traynard. Le technicien de 60 ans s'est exprimé "en audition libre" devant les enquêteurs, a fait savoir sa défense dans un communiqué transmis à l'AFP.

"Aucune plainte n'a été déposée à son encontre" et "aucune charge n'a été retenue contre lui", a assuré l'avocat. L'intéressé conteste également "avoir tenu des propos déplacés à l'égard d'une de ses joueuses". Didier Ollé-Nicolle a ajouté souhaiter "que l'enquête qui se poursuit puisse permettre de laver définitivement son honneur et de faire la lumière sur les conditions exactes ayant conduit à ce que les accusations mensongères dont il a fait l'objet aient été relayées auprès de son employeur et de la justice", a ajouté Guillaume Traynard.

Le club a "eu écho" d'un "geste déplacé"

Une partie des faits reprochés à l'entraîneur remonte à la tournée de présaison du PSG aux Etats-Unis, durant laquelle le club a "eu écho" d'un "geste déplacé"  envers une joueuse. A l'époque, le sujet a été clos d'un commun accord après avoir entendu toutes les parties. Une joueuse a même été entendue dans le cadre de cette affaire par la police judiciaire de Versailles et n'a pas porté plainte.

Mais lors de l'enquête concernant l'agression (toujours non élucidée) de la joueuse Kheira Hamraoui en novembre, de nouveaux éléments ont poussé le parquet de Versailles à ouvrir le 15 mai une information judiciaire contre X. De son côté, le Paris SG a suspendu Didier Ollé-Nicolle le 24 mai et a décidé d'ouvrir une enquête interne, menant des entretiens auprès des membres du staff et des joueuses.