Coupe du monde de rugby : scènes de "chaos" à Marseille pour le match Angleterre-Argentine, la presse anglaise étrille l'organisation française
La presse anglaise tire à boulets rouges, dimanche 10 septembre, sur l'organisation de la Coupe du monde de rugby en France après les scènes de "chaos" rencontrées à l'extérieur du stade Vélodrome de Marseille avant le match entre l'Angleterre et l'Argentine samedi soir. Différentes vidéos font le tour des réseaux sociaux. On y voit des milliers de fans bloqués à l'extérieur du stade à quelques dizaines de minutes du coup d'envoi.
Le Guardian parle de scènes "de chaos dans la file d'attente". Le Daily Mail a assisté à des "scènes de bousculade" avant les palpations de sécurité. "J'ai cru mourir", affirme un supporter du XV de la Rose. Le Sunday Times et le Telegraph concluent en expliquant que "des centaines de supporters ont raté le coup d'envoi".
World rugby promet de "prendre des mesures pour éviter de nouveaux retards"
La Fédération internationale de rugby, World Rugby, confirme les difficultés rencontrées avant le début de la rencontre. "Même si les supporters ont pu gagner leurs sièges, leur niveau de satisfaction est primordial à nos yeux, et nous travaillons avec toutes les parties pour comprendre ce qu'il s'est passé et prendre des mesures pour éviter de nouveaux retards lors des prochains matchs de la Coupe du monde 2023 de rugby organisés dans ce stade", a réagi dans la soirée World Rugby.
À Bordeaux également samedi après-midi, plusieurs spectateurs ont manqué le coup d'envoi de la rencontre Irlande-Roumanie (82-8), disputée au Matmut Atlantique Bordeaux. "Nous étions pourtant au stade deux heures avant le coup d'envoi [...]. Organisation désastreuse", a tweeté le journaliste irlandais Rob Murphy, présent sur place.
Ces difficultés, pour entrer dans un stade, ne sont pas nouvelles en France. En mai 2022, la finale de la Ligue des Champions de football organisée au Stade de France avait connu de graves incidents avant la rencontre au niveau des entrées. La sécurité durant cette Coupe du monde de rugby est donc scrutée de près, à moins d'un an des Jeux olympiques de Paris. Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin et la ministre des Sports Amélie Oudéa-Castéra avaient fait part de leur "confiance" dans "la réussite organisationnelle" de cette Coupe du monde, assurant avoir "tiré les leçons" de mai 2022. "Rien n'est laissé au hasard en termes de risques", assurait encore vendredi sur franceinfo Camille Chaize, la porte-parole du ministère de l'Intérieur.
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