Tennis : le numéro un mondial Jannik Sinner se dit "soulagé" d'avoir été blanchi après des accusations de dopage

Contrôlé positif au clostébol en mars dernier, le numéro 1 mondial a été innocenté par l'Agence internationale pour l'intégrité du tennis (ITIA).
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Le joueur de tennis italien Jannik Sinner pendant une conférence de presse avant le début de l'US Open, le 23 août 2024, à New York. (JAMIE SQUIRE / GETTY IMAGES NORTH AMERICA)

Jannik Sinner peut souffler. Le numéro 1 mondial a admis son "soulagement" après avoir été blanchi d'un double contrôle antidopage positif survenu en mars dernier. "Bien sûr, ce n'est pas une situation idéale avant le début d'un tournoi du Grand Chelem", a souligné l'Italien en conférence de presse, vendredi 23 août, à New York.

L'Italien de 23 ans avait subi un premier contrôle antidopage positif durant le tournoi d'Indian Wells, puis un second hors compétition, avant le tournoi de Miami. Des quantités infimes de clostébol (un anabolisant) ont été retrouvées dans ses urines. Sinner s'était défendu en expliquant avoir été contaminé "par un membre de son staff, qui avait appliqué sur sa propre main un spray en vente libre contenant du clostébol pour soigner une petite blessure".

"Je n'avais rien fait de mal"

L'Agence internationale pour l'intégrité du tennis (ITIA) a accepté sa défense et l'a officiellement blanchi, mardi. Le joueur a simplement perdu les points ATP et le prize-money du tournoi au cours duquel le contrôle positif a été acté. "Je n'ai cessé de me rappeler que je n'avais vraiment rien fait de mal", a-t-il également insisté, espérant maintenant faire "un bon" US Open.

Vendredi, il a expliqué avoir dû prendre des décisions à la suite de ces événements : il s'est séparé de son préparateur physique Umberto Ferrara et de son physiothérapeute Giacomo Naldi parce qu'ils avaient commis "des erreurs" et qu'il n'avait "plus confiance" en eux. Le premier avait fourni au second le spray incriminé. Il n'est ainsi accompagné à New York que par ses entraîneurs Daren Cahill et Simone Vagnozzi, quand certains, au plus haut niveau, se déplacent avec tout un contingent.

"Cette affaire ayant été rendue publique, certaines choses concernant mon image peuvent changer. Mais quiconque me connaît bien sait que je n'ai rien fait et que je ne ferai jamais rien qui contrevienne aux règles, a-t-il insisté. Je sais aussi qui est mon ami et qui ne l'est pas. Mes amis savent que je ne ferais jamais quelque chose comme ça et ils restent à mes côtés", a assuré Sinner.

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