Miami : Danielle Collins remporte le plus grand tournoi de sa carrière pour sa dernière saison sur le circuit WTA

L'Américaine a disposé, samedi, d'Elena Rybakina, 4e joueuse mondiale, en deux manches au Hard Rock Stadium de Miami. Elle n'a lâché qu'un seul set du tournoi.
Article rédigé par Maël Russeau
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 3min
Danielle Collins avec le trophée du WTA 1000 de Miami, remporté le 30 mars 2024. (ELSA / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / AFP)

Un peu plus de deux mois après avoir annoncé qu'elle prendrait sa retraite à l'issue de la saison, Danielle Collins a remporté le WTA 1000 de Miami, samedi 30 mars, face à la 4e joueuse mondiale Elena Rybakina (7-5, 6-3). Dans sa Floride natale, la jeune trentenaire remporte le plus gros titre de sa carrière, récompensant son abnégation pour revenir au plus haut niveau, malgré des douleurs chroniques dues à son endométriose.

La joueuse titrée avec le plus bas classement de l'histoire du tournoi

Finaliste de l'Open d'Australie 2022 (battue 6-3, 7-6[2] par Ashleigh Barty) et 7e au classement WTA six mois plus tard, l'Américaine avait progressivement glissé au classement jusqu'à atteindre le 71e rang, rattrapée par sa maladie et les douleurs qui l'accompagnent. Collins, 53e joueuse mondiale au début de ce tournoi, est devenue la joueuse avec le classement le plus bas à remporter ce WTA 1000 de Miami et seulement la deuxième non-tête de série après Kim Clijsters en 2005 (alors 38e).

Après son exploit à Melbourne, la native de St-Petersburg en Floride n'avait donc plus atteint la moindre finale, échouant trois fois en demies dans des tournois de niveau inférieur, toujours aux Etats-Unis (au 500 de San Diego en 2022 et 2023 et au 250 d'Austin en 2023). En parallèle, elle enchaînait des éliminations prématurées, gênée par des pics de douleurs intenses qui l'ont poussée à réfléchir sur la suite de sa carrière.

"Les défis physiques et les problèmes de santé sont des choses auxquelles j'ai dû faire face pendant la majeure partie de ma carrière, et cela n'a pas été facile."

Danielle Collins

en conférence de presse en marge de la finale

L'Américaine a fini par annoncer, après une belle bataille face à Iga Swiatek au deuxième tour de l'Open d'Australie (défaite 6-4, 3-6, 6-4), que 2024 serait sa dernière année sur le circuit. Elle mettra ainsi un terme à une carrière professionnelle de seulement sept ans, démarrée en 2016 à 23 ans. 

18 victoires en 22 matchs depuis l'annonce de sa retraite

Impériale sur ces dix jours de compétition, ne lâchant qu'un seul set, le premier disputé lors de son entrée en lice face à sa compatriote Bernarda Pera (3-6, 6-1, 6-1), Danielle Collins a remporté les 14 suivants pour soulever le trophée. La question de sa fin de carrière est évidemment revenue sur la table à la suite de ses victoires autoritaires et du niveau de jeu affiché, mais a été tout de suite balayée par l'Américaine qui parle d'un "choix personnel" qu'elle ne veut pas avoir à justifier, tout en mettant en avant les douleurs qui sont les siennes.

Depuis cette annonce, la néogagnante de WTA 1000 a remporté 18 de ses 22 rencontres. Elle pointera au 22e rang mondial lundi, son plus haut classement depuis janvier 2023. De quoi lui offrir un statut de tête de série pour les prochains Grand Chelems et la placer virtuellement quatrième et dernière qualifiée américaine pour les Jeux olympiques de Paris. La dernière saison de Collins pourrait finalement être sa plus belle.

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