: Vidéo Vendée Globe : "C'était la guerre"... Thomas Ruyant voit son bateau se coucher mais poursuit sa route avec une voile en lambeaux
C'est une aventure dont il se serait bien passé. Quatrième provisoire du Vendée Globe, à 1 328 milles nautiques de la tête de course, Thomas Ruyant (Vulnerable) a été victime d'une lourde avarie sur sa voile principale, jeudi 2 janvier. Alors qu'il naviguait au large de Montevideo (Uruguay), le Dunkerquois a soudainement dû faire face à un vent violent atteignant les 60 nœuds (plus de 110 km/h) "pendant deux heures". Une rafale qui a couché son bateau et réduit en lambeaux sa J2, une voile d'avant très importante.
"Je ne comprends pas, je n'ai rien vu sur les cartes. C'est sûr, c'est actif par ici, mais ça a duré, duré...", a réagi le vainqueur de la Route du Rhum en 2022. Ému aux larmes devant sa voile déchirée et inutilisable, le skippeur de 43 ans n'a pas pu cacher son désarroi :"J'ai détruit le J2, putain ! Je ne sais pas dans quoi je suis, mais c'est vraiment la merde. C'était la guerre, je n'y crois pas. (...) J'ai tout défoncé !" Toujours en course, le sort s'acharne sur Thomas Ruyant, déjà victime d'une avarie il y a quelques jours, au niveau du premier ris de la grand-voile.
Aux avant-postes, Charlie Dalin (Macif) mène toujours la danse face à Yoann Richomme (Paprec Arkea). Au pointage de 11 heures, le Havrais avait 57 nœuds d'avance sur son dauphin. En direction de l'Equateur, les deux hommes attendent impatiemment les alizés tropicaux pour retrouver de la vitesse : "Le vent devrait commencer à rentrer dans la matinée j’espère, ça va permettre d’allonger un peu la foulée, on va changer un peu de rythme, c’est bien ! On va couvrir un peu plus de terrain que ce qu’on a fait ces derniers jours, et repasser sur un rythme où ça bouge un petit peu plus !", a partagé Charlie Dalin.
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