Tourisme : le marais de Saint-Omer
Une odyssée qui les a rapprochés.
Au fil de la conversation, le grand-père et le petit-fils sont devenus de bons amis.
Si vous préférez le calme au vacarme, n'hésitez pas a vous rendre dans la marais de Saint-Omer. Réparti sur 15 communes entre le Pas-de-Calais et le Nord, il vient d'être classé au patrimoine mondial de l'Unesco. C'est une zone qui reste très vivante.
Cela a été créé par la main de l'homme. Quand on voit la profondeur, avec des champs de nénuphars, des grands arbres qui recouvrent les rivières. C'est du bonheur.
Un marais unique en France, cher a Luc Barbier. Cela fait 30 ans qu'il sillonne les 170 km de voies navigables. 10 ans de travail a son classement par l'Unesco.
On a atteint un Graal avec de grands sites reconnus pour des valeurs esthétiques et patrimoniales. L'homme a tout construit, les rivières, les fossés. Les maisons sont dans la zone humide. C'est très rare en France. Dans le Marais poitevin, il n'y a pas de maisons construites dans la zone humide. Une maison comme ça dans le marais c'est sympa.
Marie-Noëlle et Alain Averlant ont quitté les rues de Saint-Omer pour habiter dans le marais toute l'année.
Il y a des gens qui nous disent qu'on est au paradis. C'est encore mieux que le paradis, il y a bien plus de pommes et moins de serpents.
On se lève le matin, on regarde par les fenêtres, tout est beau. On se croit en vacances.
Mais il y a des contraintes liées à la météo. Comme chaque hiver quand la glace emprisonne les barques et paralyse le marais. Les habitants s'accommodent de ces aléas. Comme la quarantaine de maraîchers qui profitent d'une terre fertile pour cultiver le chou-fleur.
On a l'eau à proximité pour arroser quand il fait sec. L'inconvénient c'est l'accès dans le marais à cause des cours d'eau.
La coupe du chou-fleur, un travail harassant. Presque entièrement manuel.
Vous en faites combien depuis ce matin.
On ne compte pas.
Jusqu'à 6 000 choux en une matinée. Une curiosité qui attire les touristes.
Ce sont des moines qui vont commencer à dévier les cours d'eau pour assécher des terres.
On entend souvent parler du marais et des maraîchers. Quand on découvre ça, cela apporte une autre dimension.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.