: Vidéo Carlos Ghosn récuse les accusations de "chantage" à la fermeture d'usines
Le PDG de Renault-Nissan a expliqué sur France 2 qu'il voulait au contraire un accord de compétitivité avec les syndicats du groupe, pour persuader des partenaires de produire en France.
Carlos Ghosn récuse les accusations de "chantage" à la fermeture d'usines Renault en cas d'échec des négociations avec les syndicats sur la compétitivité. Le PDG de Renault-Nissan a expliqué, jeudi 24 janvier, qu'il voulait au contraire trouver un accord pour persuader des partenaires de produire en France.
"On n'est pas en train de dire : 'Aujourd'hui, nous voulons fermer des sites. Par contre, on peut les éviter en faisant ceci ou cela', on n'est pas en train de dire cela. On est en train de dire : 'Nous voulons un accord compétitivité'", a-t-il déclaré sur France 2.
"Il y a des efforts à faire"
"Dans cette discussion, il y a des efforts à faire, il y a aussi des engagements de l'entreprise de l'autre côté", a-t-il poursuivi. "Or, ces engagements de l'entreprise ne peuvent être tenus qu'à partir du moment où les efforts sont à faire (...) On ne peut pas dire : 'On est d'accord sur les engagements, par contre les efforts, ça va être autre chose'", a-t-il poursuivi.
Alors qu'on lui demandait si on pouvait voir là un "chantage", Carlos Ghosn a vivement rétorqué : "Mais non !" Il s'est agacé de voir cette accusation surgir "chaque que fois que vous présentez une demande ou que vous présentez le handicap de ne pas avoir cette demande remplie". Dans un tel cas, "il n'y a pas de négociation possible", a insisté le PDG de Renault.
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