: Vidéo Montebourg : "J'ai décidé de rester à mon poste de combat"
Le ministre du Redressement productif a rejeté l'hypothèse de sa démission. Il prévient qu'une nationalisation de Florange est toujours possible si ArcelorMittal viole ses engagements.
FLORANGE - C'était la première intervention médiatique d'Arnaud Montebourg depuis l'annonce du compromis trouvé entre le gouvernement et ArcelorMittal sur l'avenir du site sidérurgique de Florange. Et elle était très attendue. Invité du JT de 20 heures de TF1, samedi 1er décembre, le ministre du Redressement productif a déclaré ne pas se sentir "désavoué" par la fait que sa proposition de nationalisation n'a pas été retenue.
Reste que les syndicats ne le considèrent plus comme un interlocuteur important du dossier. "Je ne vois pas l'intérêt [de recevoir Arnaud Montebourg], a déclaré Walter Broccoli, le secrétaire général de FO d'ArcelorMittal Florange. Il est en revanche "pressé de parler avec Jean-Marc Ayrault. On va lui démonter tout ses arguments pierre par pierre."
La nationalisation, "une arme dissuasive"
Sous le feu des critiques, Arnaud Montebourg a écarté l'hypothèse "indécente" de sa démission. "Si ça avait été une question personnelle, j'y aurai songé sérieusement", a-t-il confié. Le ministre a estimé au contraire qu'il menait "un combat pour la France". Il a donc "décidé de rester à mon poste de travail et de combat".
Le ministre du Redressement productif, très engagé dans ce dossier, a affirmé que la nationalisation de Florange était toujours possible si Lakshmi Mittal ne tenait pas ses engagements. François Hollande, qui l'a reçu "longuement" samedi matin, lui "a déclaré que la question de la question de la nationalisation temporaire restait sur la table car c'est une arme dissuasive. Si Monsieur Mittal ne tient pas ses engagements, l'Etat prendra ses responsabilités", a déclaré Arnaud Montebourg.
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