: Vidéo Pris pour cible, des centaines de Japonais quittent la Chine
La décision du gouvernement japonais de nationaliser un petit archipel de la mer de Chine orientale a provoqué le courroux de Pékin.
ASIE-PACIFIQUE - Les sociétés nippones comme le géant de la photographie Canon ont annoncé lundi 17 septembre suspendre l'activité de certaines de leurs usines en Chine, après des manifestations antijaponaises contre la nationalisation par Tokyo d'un groupe d'îles que les deux pays revendiquent.
"En raison des récents troubles en Chine, nous avons temporairement suspendu nos opérations dans les trois usines suivantes afin d'assurer la sécurité de tous nos employés qui y travaillent", a indiqué Canon dans un communiqué, en citant les sites concernés, à Suzhou (est), Zhuhai et Zhongshan (sud). Le groupe d'équipements bureautiques et d'appareils photo a indiqué que la suspension de la production interviendrait les journées de lundi et mardi, sans toutefois préciser si les usines reprendraient leurs activités normales mercredi. D'autres entreprises japonaises ont également pris des décisions similaires. La société Panasonic a ainsi annoncé lundi suspendre "pour le moment" l'activité de son usine de Qingdao (Shandong, nord-est de la Chine), après un incendie dont elle n'a pas expliqué la cause.
La décision, la semaine dernière, du gouvernement japonais de nationaliser un petit archipel de la mer de Chine orientale, appelé Senkaku par le Japon et Diaoyu par la Chine, a provoqué le courroux de Pékin, tandis que de nombreuses manifestations antijaponaises ont eu lieu dans des villes chinoises.
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