: Vidéo L'assassinat d'une figure de l'opposition plonge la Tunisie dans la violence
Samah Soula, journaliste à France 2, dresse le portrait de Chokri Belaïd et revient sur les évenements qui ont suivi sa mort.
Une foule a accompagné l'ambulance transportant le corps de Chokri Belaïd, l'opposant tunisien tué par balles mercredi 6 février devant son domicile à Tunis. Les manifestants se sont arrêtés symboliquement avenue Bourguiba, devant le ministère de l'Intérieur, symbole de répression pour les opposants. "Le peuple veut la chute du régime !" "Le peuple veut une révolution de nouveau", "Ennahda tortionnaire du peuple", ont scandé les manifestants. Des jeunes manifestants ont attaqué la police avec des pierres. Ailleurs dans le pays, la police a tiré des gaz lacrymogènes sur des manifestants à Sidi Bouzid, Sfax, Kasserine, Béja et Bizerte.
Quatre formations de l'opposition ont appelé à une grève générale jeudi et suspendu leur participation à l'Assemblée nationale constituante, en signe de protestation. Les proches de la victime ont accusé Ennahda, le parti islamiste vainqueur des élections, d'être responsable du meurtre. La Tunisie, déjà minée par une crise politique sociale et économique, peine à se relever de la révolution qui a fait chuter Zine El Abidine Ben Ali en 2011.
Samah Soula, de France 2, revient sur l'événement et dresse le portrait de Chokri Belaïd.
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