Vidéo “Info ou Intox” : Non, Bassirou Diomaye Faye n’a pas exigé le retrait des troupes françaises du Sénégal

Publié
Temps de lecture : 1min - vidéo : 3min
Une rumeur enfle sur les réseaux sociaux affirmant que le président sénégalais nouvellement élu aurait réclamé le départ des troupes françaises stationnées à Dakar. C'est faux : le nouveau chef de l'Etat ne s'est jamais exprimé sur la question qualifiée de "non-sujet" par ses équipes.
Non, Bassirou Diomaye Faye n’a pas exigé le retrait des troupes françaises du Sénégal Une rumeur enfle sur les réseaux sociaux affirmant que le président sénégalais nouvellement élu aurait réclamé le départ des troupes françaises stationnées à Dakar. C'est faux : le nouveau chef de l'Etat ne s'est jamais exprimé sur la question qualifiée de "non-sujet" par ses équipes. (France 24)
Article rédigé par Maya YATAGHENE
France Télévisions
Une rumeur enfle sur les réseaux sociaux affirmant que le président sénégalais nouvellement élu aurait réclamé le départ des troupes françaises stationnées à Dakar. C'est faux : le nouveau chef de l'Etat ne s'est jamais exprimé sur la question depuis son élection.

Bassirou Diomaye Faye, à peine élu chef de l'Etat, aurait-il réclamé le départ rapide des troupes françaises du Sénégal ?

Eh bien non : les citations qui ont pu lui être attribuées sont fausses. Le nouveau Président ne s'est pas encore exprimé sur la question depuis son élection, annoncée le 27 mars dernier. Et ses équipes, contactées par les Observateurs de France 24, qualifient le thème de "non-sujet". 

Cette infox intervient alors que plusieurs pays ont rompu récemment leur coopération militaire avec la France : le Mali, le Burkina Faso ou encore le Niger.

Au Sénégal, 350 militaires français sont encore stationnés essentiellement pour des activités de formation. Mais ce nombre est amené à baisser, car le président Macron a annoncé l'année dernière son intention de baisser ses effectifs militaires actuellement positionnés en Afrique.

Il faudra néanmoins attendre la remise du rapport de Jean-Marie Bockel, "envoyé personnel" d'Emmanuel Macron en Afrique, pour connaître l'ampleur de cette réduction d'effectif.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.