VRAI OU FAKE : les distributeurs d’électricité jouent-ils le jeu ?
Le sénateur communiste Fabien Gay remet en cause l’Arenh : l’accès régulé à l’énergie nucléaire historique. Ce dispositif devait contrebalancer la position dominante d’EDF sur le marché du nucléaire et l’ouvrir à la concurrence. Mais le sénateur accuse les distributeurs de ne pas jouer le jeu.
“La libéralisation du secteur de l’énergie devait faire baisser les prix. L’augmentation du volume de l’Arenh de 100 à 120 MWh devait protéger les consommateurs. Résultat : 12 millions de précaires énergétiques et les factures des abonnés des acteurs alternatifs explosent…” Dans un tweet, le sénateur communiste Fabien Gay remet en cause l’Arenh : l’accès régulé à l’énergie nucléaire historique. Ce dispositif, qui existe depuis 2010, est fait pour contrebalancer la position dominante d’EDF sur le marché du nucléaire et l’ouvrir à la concurrence.
Une situation plus compliquée
L’Arenh oblige EDF à vendre près d’un quart de sa production nucléaire à ses concurrents, à un prix coûtant. En contrepartie, les fournisseurs concurrents doivent répercuter cet avantage sur les tarifs des consommateurs. Mais le sénateur communiste accuse les distributeurs de ne pas jouer le jeu. En réalité, la situation est plus compliquée que cela. Aujourd’hui, les clients sont de plus en plus nombreux. Résultat, EDF ne peut fournir que 50 % de l’électricité dont ils ont besoin. Les fournisseurs doivent chercher le reste ailleurs. Autre facteur, la libéralisation du marché devait permettre de faire émerger de nouveaux producteurs d’électricité, ce qui aurait permis de faire baisser les prix. Mais, aujourd’hui, seuls Total et Engie fournissent.
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