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Vrai ou faux Pourquoi une étude de l'IHU de Didier Raoult sur l'hydroxychloroquine a-t-elle été rétractée ?

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Une étude de l'IHU sur l'efficacité de l'hydroxychloroquine sur le Covid-19, cosignée par Didier Raoult, a été mise en ligne en avril 2023. Sa méthodologie et l'absence d'une autorisation donnée par un comité de protection des personnes ont notamment été pointées du doigt, et l'étude a depuis été rétractée.
6media Vrai ou Fake SUJET RAOULT VOUF Une étude de l'IHU sur l'efficacité de l'hydroxychloroquine sur le Covid-19, cosignée par Didier Raoult, a été mise en ligne en avril 2023. Sa méthodologie et l'absence d'une autorisation donnée par un comité de protection des personnes ont notamment été pointées du doigt, et l'étude a depuis été rétractée. (franceinfo)
Article rédigé par franceinfo
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Une étude de l'IHU sur l'efficacité de l'hydroxychloroquine sur le Covid-19, cosignée par Didier Raoult, a été mise en ligne en avril 2023. Sa méthodologie et l'absence d'une autorisation donnée par un comité de protection des personnes ont notamment été pointées du doigt, et l'étude a depuis été rétractée.

En avril 2023, alors que Didier Raoult n'est plus directeur de l'IHU depuis des mois, une étude est mise en ligne avant relecture par d'autres scientifiques. Réalisée sur plus de 30 000 patients et cosignée par Didier Raoult, elle porte sur l'efficacité de l'hydroxychloroquine sur le Covid-19. Rapidement, des médecins s'insurgent contre un immense essai sauvage réalisé sans les autorisations nécessaires, car l'IHU ne mentionne pas d'autorisation donnée par un comité de protection des personnes.

La méthodologie de l'étude critiquée

Deuxième problème pointé du doigt : la méthodologie de cette étude. Les patients qui ont reçu de l'hydroxychloroquine sont comparés à des patients qui n'en ont pas reçu. Mais les deux groupes ne sont pas homogènes. Ceux qui n'ont pas reçu le traitement sont plus âgés, avec plus de comorbidités. Ils ont ainsi plus de risques de mourir du Covid-19. Impossible donc d'en tirer des conclusions scientifiques.

Plus grave encore, des personnes fragiles ont été exposées. Une enquête de Mediapart révèle que de l'hydroxychloroquine a été administrée à des femmes enceintes. Or, l'hydroxychloroquine est déconseillée, sauf lors de cas précis, pendant la grossesse afin d'éviter tout risque de malformation pour le fœtus. Pourtant, les équipes de l'IHU ont continué à donner ce traitement aux femmes enceintes jusqu'à la fin 2021, alors qu'on savait, dès l'été 2020, qu'il n'était pas efficace. L'étude a depuis été rétractée.

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