Cet article date de plus de douze ans.

500 signatures : Hollande favorable "à l'avenir" aux parrainages citoyens

Le candidat socialiste a annoncé qu'il était pour chenger "le moment venu" les règles qui régissent la présentation des candidats à l'élection présidentielle. 

Article rédigé par franceinfo avec Reuters
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
François Hollande sur le plateau de France 2, le 7 février 2012. (FRANCE 2)

Le candidat socialiste à l'élection présidentielle, François Hollande, s'est dit favorable mardi 7 février à un système de "parrainages citoyens" pour le scrutin présidentiel en France.  En saisissant le Conseil d'Etat sur la question des parrainages de candidats par les maires, la candidate du Front nationale Marine Le Pen avait lancé le débat. Elle qui dit peiner à rassembler 500 signatures d'édiles, souhaiterait que ces parrainages soient anonymes, afin d'éviter d'éventuelles pressions.

Parrainages : Hollande veut "changer" les règles, mais plus tard (FRANCE 2)

"Je suis pour, le moment venu, changer ces règles de présentation" a déclaré François Hollande, invité du 20h de France 2. Mais à l'anonymat, le socialiste préfère "que des citoyens puissent parrainer dans certaines circonstances", a-t-il précisé. Il a par ailleurs jugé que l'absence de Marine Le Pen à l'élection présidentielle "serait un problème", mais qu'il fallait soulever la question "il y a plusieurs mois", plutôt qu'à trois mois de l'élection. 

Nicolas Sarkozy également également hostile à l'anonymat

Nicolas Sarkozy s'est dit opposé à l'anonymat des parrainages. A l'instar de son rival socialiste, il envisagerait également de se prononcer en  faveur de parrainages citoyens, a révélé mardi Le monde.fr

La présidente du FN Marine Le Pen, en visite à la Réunion, a accusé mardi Nicolas Sarkozy d'avoir "violé toutes les règles républicaines" en se prononçant contre l'anonymat des parrainages des candidats à l'élection présidentielle. 

Les candidats ont jusqu'au 16 mars pour rassembler les 500 signatures. Le Conseil constitutionnel doit se prononcer le 16 février sur la question de l'anonymat, soulevée ar Marine Le Pen.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.