A 76 ans, Silvio Berlusconi décroche de la politique
L'ancien président du Conseil italien, écarté du pouvoir en 2011, avait laissé planer le doute sur un éventuel retour à l'occasion des élections prévues au printemps 2013.
EUROPE - Il avait laissé planer le doute et enfler les rumeurs. Près d'un an après avoir quitté le pouvoir, Silvio Berlusconi a mis fin mercredi 24 octobre au suspense qu'il entretenait sur son éventuel retour à la tête du gouvernement italien, en annonçant officiellement qu'il renonçait à présenter sa candidature à la présidence du Conseil.
Pour annoncer sa retraite politique, il a opté pour la métaphore footballistique : "je ne représenterai pas ma candidature au poste de président du Conseil et je demeure aux côtés des plus jeunes qui doivent jouer et marquer des buts", a indiqué le Cavaliere, indiquant vouloir laisser la place à "un successeur" au sein de son parti, le Peuple de la Liberté (PdL). "Par amour de l'Italie, on peut faire des folies ou des choses sages. Il y a dix-huit ans, je suis entré en politique, une folie qui n'était pas dénuée de sagesse, s'est-il souvenu. Maintenant je préfère faire un pas en arrière pour les mêmes raisons d'amour qui m'avaient poussées alors".
Une primaire doit se tenir "d'ici décembre" au sein du PdL avant les élections générales, prévues au printemps 2013. A 76 ans, il avait dû démissionner en novembre 2011 alors que la tourmente financière menaçait l'Italie, rappelle l'AFP. L'ex-commissaire européen Mario Monti lui a succédé. S'il quitte la vie politique, il n'arrête pas pour autant de faire l'actualité. Il fait encore face à la justice dans le cadre de plusieurs procés, parmi lesquels l'embarrassant Rubygate pour "prostitution de mineure".
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