Cet article date de plus de neuf ans.

Singe qui éternue sous la pluie, poisson qui marche : 200 nouvelles espèces découvertes dans l'Himalaya

Le Fonds mondial pour la nature a recensé les découvertes faites ces dernières années par les scientifiques dans l'est du massif montagneux.

Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Cette photo, publiée par le WWF le 6 octobre 2015, montre une grenouille aux yeux bleus découverte dans l'est de l'Himalaya. (SANJAY SONDHI / WWF / AFP)

Quelque 211 espèces ont été découvertes entre 2009 et 2014 dans l'est de l'Himalaya, révèle le Fonds mondial pour la nature (WWF) dans un rapport (PDF en anglais) publié lundi 5 octobre. Les scientifiques dénombrent ainsi 133 nouvelles plantes, 26 poissons, 10 amphibiens, 39 invertébrés, un oiseau et un mammifère. Ces découvertes ont été effectuées au Bhoutan, dans le nord-est de l’Inde, au Népal, dans le nord de la Birmanie et dans le sud du Tibet.

Parmi ces espèces, on trouve une grenouille aux yeux bleus ou un crotale multicolore. L'une des découvertes les plus étonnantes a été faite dans l'eau : un poisson turquoise à tête de serpent, capable de marcher. Il peut survivre jusqu'à quatre jours hors de l'eau, en respirant l'air, et ramper jusqu'à 400 mètres sur terrain humide, explique le WWF (en anglais).

Une photo, publiée par WWF le 6 octobre 2015, montre un poisson à tête de serpent qui marche, découvert dans l'est de l'Himalaya. (HENNING STRACK HANSEN / WWF / AFP)

Le WWF appelle à préserver l'écosystème de ces espèces

Les scientifiques ont aussi croisé un singe un brin malchanceux, dans les forêts du nord de la Birmanie. Ce primate blanc et noir a un nez tourné vers le haut, ce qui le fait éternuer lorsqu'il pleut. Il s'assied donc la tête entre les genoux pour éviter d'avoir le nez rempli d'eau les jours de pluie.

Dans ce rapport, le WWF appelle à une plus grande protection de ces espèces face à la déforestation, le braconnage ou encore l'exploitation minière. "Le défi est de préserver notre écosystème en danger avant que ces espèces ne disparaissent", estime Sami Tornikoski, qui dirige ce programme. Seuls 25% des habitats naturels de ces espèces sont encore intacts, selon l'ONG.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.